Mmadi Ahamada, imam comorien de Saint-Chamond (commune de la Loire qui abriterait 3.000 musulmans) vit de titres de séjours provisoires successifs depuis 8 ans en France avec une femme et 3 enfants. Cela fait près de 4 ans qu’il exerce à Saint-Chamond.
Il a obtenu à la surprise générale le 18 mars 2022 une victoire en Justice devant le Tribunal administratif de Lyon, qui a cassée son interdiction du territoire français pendant un an, sans remettre en cause son OQTF.
Ces 2 mesures avaient été initialement décidées fin octobre 2021 par la Préfète de la Loire en présence du directeur de la mosquée aux vues de ses propos « appelant à la discrimination à l’égard des femmes (…) et contraires aux valeurs et aux lois de la République ». Et Ahamada va encore faire appel de cette décision, pourtant favorable.
Le rapport aux femmes en cause
Au départ de sa révocation le 22 juillet 2021 et de son expulsion du territoire pour non-renouvellement de son titre de séjour, il y a un prêche en français autour des femmes du Prophète prononcé le 19 juillet 2021 lors de l’Aïd. Un extrait de ce prêche a été diffusé sur les réseaux sociaux par une conseillère régionale RN.
A noter que suite à la polémique, ces propos ont été publiquement défendus par le groupe municipal Europe Écologie-Les Verts. L’ex-imam, qui enseignerait toujours aux enfants dans des classes mixtes, se défend :
« J’ai juste cité un verset du Coran. Ce ne sont pas mes mots, mais ceux du Prophète et l’on me traite comme un terroriste. C’est comme si on reprochait à un curé ou un rabbin de citer un texte sacré extrait du livre de leur religion »
Mmadi Ahamada, Le progrès