Article du 26 mars 2022: Depuis qu’il est apparu sur la scène publique, Emmanuel Macron et son entourage ont fait « traîner » les journalistes dans l’attente des précisions sur ses revenus et ses dépenses effrénées dans la période où il était dans le privé.
Ceux-ci cherchent notamment à expliquer le patrimoine financier (comptes bancaires et d’instruments financiers) dérisoire d’Emmanuel Macron déclaré auprès de la HATVP il y a quelques semaines: 550.000 €, soit moins que Jean Lassalle.
Son activité très lucrative chez Rothschild
En 2017, le Monde estimait ses revenus en tant que banquier d’affaires de mai 2009 à mai 2012 à 2.885.000 euros bruts (1,5 million d’euros après charges sociales et impôts).
Qu’a-t-il déclaré à l’intérieur de ses 1,2 million d’euros de patrimoine dans sa déclaration du 24 octobre 2014? Source.

Ensuite de mai 2012 à juillet 2014, en tant que secrétaire général adjoint à la présidence de la République, il aurait touché 370.000 euros.
A date du décembre 2021, il est à la tête de 900.000 euros de revenus nets imposables en tant que président de la République. Ainsi, entre le début et la fin de son quinquennat, son épargne disponible est passée de 300.000 à 551.543 euros.
Une rémunération en « Trust » à l’étranger?
C’est une information exclusive de nos confrères de Off Investigation qui travaillent sur une série d’enquêtes Emmanuel Macron depuis plusieurs semaines.
Ils dévoilent qu’à la banque Rothschild à l’époque où y travaillait Emmanuel Macron, les honoraires des associés gérants étaient versés:
- pour partie en France
- pour partie dans des « trusts » à l’étranger.
Or, selon les journalistes, dans le contexte de la vente de la branche nutrition infantile de Pfizer au géant Suisse Nestlé Danone en 2012 pour 11,85 milliards de dollars, Emmanuel Macron aurait perçu – je cite – une « part significative » de sa rémunération dans un trust basé à l’étranger. Une autre source parle de 7 à 30 millions d’euros. Les détails doivent être révélés le 29 mars 2022 et nous les fourniront dès qu’elles nous parviendront.
Signe d’une certaine gêne à quelques jours du premier tour de la Présidentielle, l’Elysée n’a pas souhaitée répondre aux questions des journalistes sur le sujet de ces rémunérations. Seule une commission d’enquête de la HATVP avec des pouvoirs étendus permettrait de trouver les réponses à toutes ces questions, mais dans le cas d’un Président de la République en exercice, l’immunité court toujours. Comme l’affaire de la vente d’Alstom Energie et ses dîners mondains aux frais du contribuables.