Le 20 septembre 2020, la société privée Adrexo se voyait infliger une pénalité de 25% du montant du contrat qui l’obligeait vis-à-vis de l’Etat à distribuer correctement les plis électoraux pour les élections régionales et départementales.
En cause, de nombreux ratés dans la distribution, qui fait que de nombreux électeurs (40% au second tour des régionales par exemple) n’avaient pas reçu de profession de foi des candidats.
Encore un exemple de la gabegie des cabinets de conseil sous Macron
Pour éviter de renouveler ce véritable fiasco, le 24 novembre 2021, le premier ministre Jean Castex n’a rien trouvé de mieux que de mandater un cabinet de conseil, Sémaphores, appartenant à Pierre Ferracci, un très proche d’Emmanuel Macron (il a été conseiller spécial de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, sa femme a été la cheffe de cabinet du fondateur d’En Marche, son fils Marc a été le témoin de mariage de Macron).
Le contrat est à hauteur de 289.785 euros, pour «accompagner les préfectures jusqu’au second tour des élections législatives de juin 2022».
En clair, l’objet de ce contrat est d’établir qui est le meilleur pour distribuer ces documents depuis la Préfecture jusqu’à la boite aux lettres de chaque français, puis faire une « évaluation » de la performance de distribution et de non-distribution.
Et là, oh, surprise! C’est La Poste qui a été sélectionnée par le cabinet de conseil. Ça alors, revenir à la Poste? Le groupe qui assure l’acheminement de la propagande électorale depuis toujours! Bien joué, chers amis du Gouvernement, voilà de l’argent public bien dépensé.
Peut on exiger le remboursement à la nation de sommes ainsi gâchées par l’incurie de cette bande de fâcheux ? Sur leurs salaires, leurs biens ?