Les mineurs étrangers non accompagnés sont de nouveau dans l’actualité avec la publication des conclusions d’une mission du Sénat sur la délinquance des jeunes. Il en ressort que la violence est le fait de plus en plus de jeunes et est de plus en plus violente. Ainsi, en 2020, 357 affrontements entre bandes de jeunes ont été recensés, soit +25% par rapport à 2019.
66.140 délinquants de moins de 15 ans ont été déféré devant le Parquet en 2019. Dans le détail, ils sont jugés pour vols, 28 %, agressions physiques (25 %), ou sexuelles (10 %).
La part des mineurs étrangers dans les violences est « écrasante »
En région parisienne, l’implication des jeunes de moins de 15 ans a même exposée de 407% en 5 ans, entre 2016 (290 faits) et 2020 (1.471 faits). On rappeler que 75% des délinquants à Paris fin 2020 étaient des mineurs étrangers isolés (appelés aussi mineurs étrangers non-accompagnés).
Et qu’ils sont relâchés aussitôt après avoir été écroués, du moins en théorie. Car, dans la la réforme de 2020 sur l’ordonnance de 1945 sur la circonstance atténuante de minorité, cela se traduit par cette esbroufe:
« Lorsque le mineur sera déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés, la juridiction ordonnera l’ouverture d’une période de mise à l’épreuve éducative, et renverra le prononcé de la sanction à une audience ultérieure, qui se tiendra dans un délai compris entre six et neuf mois. »
La gazette des communes, septembre 2020
On le voit à la lecture de ce bel énoncé, en matière de violence, il est urgent que la société attende des réponses de la part de l’Etat censé garantir sa cohésion et sa sécurité.
Ceux qui ne voteront pas Z seront complices, les victimes devraient se retourner contre l’état.