La mort du Parti socialiste a été prononcé au petit matin, quand le parti a accepté à 62% un accord électoral avec la France insoumise. En tournant le dos à son histoire de parti de Gouvernement pour s’agréger dans un bloc contestataire, s’en est fini de la glorieuse histoire. Ainsi, pour Jean-Christophe Cambadélis, un de ses prédécesseurs au poste, estime qu’Olivier Faure « a donné les clés du camion » à Jean-Luc Mélenchon.
En forme d’avis de décès, le premier secrétaire de la formation, Olivier Faure s’est glorifié à une heure du matin sur les marches du siège d’Ivry-sur-Seine «A force de dire que nous sommes un parti de gouvernement, nous pouvons oublier nos propres racines, qui sont en partie dans la radicalité».
Le patidocialiste s’en va sans gloire, à part celles du passé très lointain qui sont celles uniquement d’un vrai parti socialiste. Au moins les prétendants au nom ne font pas insultes à leurs pères et mères, fondateurs et fondatrices, de l’héritage qui leur avait été confié et qu’ils ont dilapidé.
Adieu les bannis de la politique, rien ni personne ne vous regrettera.