Elisabeth Borne, en panne dans les sondages (NB: 59% de désapprobation de son action dans une enquête récente), a vu dans la décision de la Cour suprême des Etats-Unis d’individualiser le droit à l’avortement (IVG) pour chaque Etat une opportunité politique inespérée.
Le premier texte étudié par la nouvelle assemblée (si le Parlement lui accorde sa confiance, ce qui est loin d’être gagné, et de « sanctuariser » un droit qui n’a jamais été en danger en France, sous prétexte de lutter contre un Rassemblement National qui, en 2018, avait voté pour la constitutionnalisation du droit à l’avortement, quand La République en Marche, comme le rappelle ces cruels archives, avait voté contre.
Alors que la France est en pleine tourmente économique
Mais n’y y avait-il pas plus urgent que de légiférer contre une menace fantôme contre le droit des femmes? Rétablir nos comptes publics par exemples ou sauver notre industrie en déliquescence ? C’est ce que pointe l’économiste Christian Saint-Etienne: