En plein conflit étudiant sur (notamment) le port des tenues islamiques à Nanterre, le sens des priorités du ministre de l’Éducation Nationale Pap Ndiaye est redoutable.
Pour son premier déplacement dans un lycéen parisien depuis son escapade aux Etats-Unis où il développait tranquillement sa théorie des races, le thème de Pap Ndiaye était « l’éducation à la sexualité »*.
Quand au recensement des signalements en forte hausse du port des tenues islamiques dans les écoles à travers des défis sur les réseaux sociaux, il était probablement toujours sur le bureau du ministre, qui a confié se préoccuper tardivement de la question: « J’étais plus préoccupé par les contestations des enseignements et le refus de participer à certains cours », dit-il.
Au point que même certains représentants de la gauche ne mettent en cause le silence de Pap Ndiaye sur le sujet des abayas et des khamis.
Un lieu anonyme
Vendredi, le ministre, courageux mais pas téméraire, a donc dû être reclus dans un « lieu anonyme » (l’effet Samuel Paty?) pour parler avec des lycéens parisiens de laïcité. Et pour la poignée de journalistes accrédités, ce fut la démonstration que le ministre ne maîtrise rien, (NDLR: comme l’a expérimenté avant lui en 2020 dans un centre social la secrétaire d’Etat Sarah El Haïry). L’Opinion ose même le titre: « Dialogue de sourds« .
Un lycéen: «Plus vous allez continuer (avec la laïcité), plus il y aura des morts»
Dans cette classe de terminale d’un lycée technique, Pap Ndiaye s’est entendu dire : «Vous nous dites qu’on a le droit de critiquer une religion mais (contre cela) on a le droit de s’énerver aussi, non ?» Ou encore : «Plus vous allez continuer (avec la laïcité), plus il y aura des morts.»
Le ministre de l’Education Nationale Pap Ndiaye répond : «Rien ne dit que ça va continuer. On se bat contre. Et il ne faut pas reculer car sinon ce sera la victoire de ceux qui veulent la fin de la démocratie.»
La laïcité vécue comme une injustice?
Au journaliste de l’Opinion qui rapporte la scène, Pap Ndiaye lance cette conclusion terrible: «On n’est pas très loin de l’idée que, pour eux, la laïcité est une injustice qui leur est faite, que c’est une contrainte qui va à l’encontre de leur individualisme. (…) , les abayas sont l’ordinaire de beaucoup d’établissements, certes concentrés dans quelques secteurs ».
On ne sait pas si l’éducation nationale marche sur secteur ou sur batterie, mais ce qui est sûr c’est que les français gagnent à être au courant !
Vraisemblablement le Ministre de l’Education ne veut pas prendre une mesure concernant les tenues des élèves et j’elargirai aux enseignants. Il n’est donc pas à sa place si il ne sait pas faire appliquer les principes de la République, et la Défense de la culture française.