Tous les voyants sont au rouge concernant le sécessionnisme musulman vis-à-vis du reste de la société. C’est ce qui ressort des observations du Service Central des Renseignements territoriaux (SCRT), qui a intitulé sa note de 12 pages à direction du ministère de l’intérieur: « repli identitaire de l’islam ».
Et elle va dans le même sens que celles, que nous commentons toutes les semaines, du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation et des équipes « Valeurs de la République » au sein de l’Education Nationale.
Au moins un quart des musulmans concernés
Nous savons depuis 2016 qu’au sein des musulmans auto-déclarés, les séparatistes se chiffrent à 28% selon une étude de l’institut Montaigne. Et ce chiffre, à l’aune de ce qui va suivre, n’est pas près de descendre.
Autre chiffre important, plus de 8 recherches internet sur 10 concernant l’Islam met l’internaute en rapport avec un site d’obédience salafo-frériste dont le message tient en quelques mots :
« Nous ne sommes pas comme vous, peuple de mécréants. Nous rejetons vos codes malsains »
Prosélytisme islamiste trouvé sur le web
Explosion des tenues religieuses à l’école et dans la rue
Depuis plusieurs années, les services de l’Etat constatent une forte hausse du port des tenues religieuses islamiques (hijabs, abayas, kamis, burkinis, etc.) dans des villes françaises de plus en plus nombreuses, notamment les grandes métropoles. Et nous ne parlons pas de saoudiennes en shopping sur les Champs-Elysées, mais bien de monsieur-madame-tout-le-monde. Comme l’indique Gilles Clavreuil, du Printemps républicain, Le voile est « la norme » au point qu’il y a des banlieues françaises où il n’y a plus que des femmes voilées dans certaines réunions de quartier.
Le respect du voile, et plus généralement, de la « pudeur islamique » sont activement encouragés par les mouvances fondamentalistes qui ont fait de la jeunesse la principale cible de leur propagande.
Note de la SCRT, octobre 2022
Cette hausse du prosélytisme vestimentaire, très marqué depuis 6 mois, répond à des stratégies coordonnées, et non « simplement » à des actions individuelles. Stratégie des frères musulmans adepte d’un « catéchisme musulman 2.0 » qui se décline sur plusieurs axes:
- L’alimentation des réseaux sociaux à travers des comptes très influents chez les jeunes, vrais influenceurs ou faux prêcheurs. Ils débordent de tutos sur comment être belle avec son voile, et comment créer une émeute autour de soi pour alimenter le mot-clé « islamophobie ». Il en est ainsi des blocus de lycées (comme à Nanterre) pour réclamer le droit de porter le voile dans les établissement, et d’intimider constamment l’équipe enseignante et encadrante en ce sens. Un syndicat comme l’UNEF joue le rôle de catalyseur de ces protestations.
- Le fonctionnement en meute. Ainsi, a-t-on récemment vu deux femmes musulmanes en abayas roder autour d’un lycée de Joué-les-Tours pour y faire la police du vêtement envers leurs coreligionnaires.
- La ridiculisation des instances musulmanes existantes. Pour l’essayiste Hakim El Karoui: « Plus les pouvoirs publics mettent en avant les autorités musulmanes, moins cela a d’effet ».
La montée en puissance des écoles coraniques
Depuis le début de l’année, sur la France entière seules 2 écoles coraniques et 6 écoles musulmanes privées sous contrat ont été fermées par la Place Beauvau au nom de la Loi dite de lutte contre le séparatisme.
Mais ne serait-ce que la pointe de l’iceberg? Car, en plus des associations musulmanes et des écoles privées, les associations d’aide au devoir tenus par des fondamentalistes sont le centre des inquiétudes des autorités françaises. Dans certains quartiers, ce sont tous les élèves des établissements publics qui s’y retrouvent, sur de larges plages horaires. Dès le plus jeune, les préceptes d’un Islam politique y est dispensé.
L’action militante au niveau de l’inter-Etats
L’entrisme dans les organisations internationales. C’est le cas au Parlement européen (avec la réincarnation du CCIF dissous en France en Europe, et le FEMYSO, notoirement connu pour être proche des Frères musulmans). Mais aussi en déposant des plaintes auprès du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU.
Celui-ci a condamné la France sur la base d’une mauvaise interprétation de la laïcité. Ainsi, ce comité a-t-il condamné la France pour avoir interdit à une femme de porter son voile lors d’une formation dans un lycée.
Conclusion
On le voit à travers ces exemples, une contre-société avec des règles islamiques se forge envers les générations de musulmans qui eux, ont réussi à s’intégrer à la France en faisant de la discrétion de leur foi le sésame de leur meilleure acceptation dans une société pulvérisée, et dont les élites la pousse à se détester elle-même. Et les politiques, ne font plus que le constat d’une société dont ils ont renoncé à dompter la violence.
Comme le disait le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb en février 2018, «C’est très inquiétant. Ce que je lis tous les matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. Les rapports entre les gens sont très durs, les gens ne veulent pas vivre ensemble…» (le Figaro)