répartition des migrants à la campagne: Emmanuel Macron cache ses échecs

Répartition des migrants dans les campagnes: Macron cache ses échecs

Comme son créateur François Hollande, la « créature » Emmanuel Macron s’essaie au thème de déplacer des migrants à la campagne pour faire « revivre » la ruralité.

Souvenez-vous, le 21 octobre 2015, en pleine crise de reformation de la « Jungle de Calais » le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve affrétait un premier jet privé puis un avion de 25 places à coup de millions d’euros pour transporter des migrants aux quatre coins de la France dans plusieurs petites villes de quelques milliers d’habitants.
Or, au bout d’un an, cette expérimentation socialiste a tourné vite cours. C’était connu de tous, le seul projet de ces migrants était de passer au Royaume-Uni, et ils ont pris la poudre d’escampette aussi vite qu’il y avait été emmenés. A la même époque, l’Allemagne d’Angela Merkel accueillait des centaines de milliers réfugiés à bras ouverts. Seule la moitié d’entre eux ont trouvé un travail, malgré une politique de formation volontariste des différentes régions du pays et des emplois industriels d’une centaine d’entreprises.


Transition démographique

Mais Emmanuel Macron, lui, a un projet d’une autre échelle. Il ne s’agit plus d’humanitaire mais selon ses propres termes, de « transition démographique » de nos campagnes.

Dans cette logique, d’hommes seuls on passerait à des couples avides de procréer « pour le bien de la France » en échange de lieux de culte musulmans, naturellement, pour la part spirituelle de cette aventure.
Alors, de gens pauvres et désoeuvrés (le taux de chômage des immigrés à près de 23% selon l’INSEE est le double de ceux qui ne sont pas issus de l’immigration) dans les innombrables bidonvilles que l’on trouve aux marges de nos métropoles, on passerait subitement, par la magie du verbe, à des bourreaux de travail, qui se lèvent tôt et, dans un même élan enthousiaste, le soir redresseraient les vieilles pierres des églises et des cimetières ruraux et donneraient le cas échéant un coup de fouet au dernier bar-tabac de la commune. On est prié de ne pas rire.


Le spectre de fermeture d’écoles et de lycées

Pourquoi la ruralité? Car, ce dernier y dessine des « conditions de leur accueil (…) bien meilleures que si nous les mettons dans des zones qui sont déjà densément peuplées, avec une concentration de problèmes économiques et sociaux massifs ». En réalité, un chantage qui ressemble à un bras d’honneur.

Désormais, le Président de la république Emmanuel Macron agite le spectre de la fermeture décoles et des collèges dans nos provinces. C’est pourtant le même locataire de l’Elysée, lors de son bail précédent qui promettait dans une de ses bouffées d’exaltation caractéristiques du Grand Débat, de mobiliser les mêmes dispositifs dans les villages de France que dans les collèges et lycée des banlieues classés en Réseau d’Education Prioritaire (REP). Il promettait également, les yeux dans les yeux, de ne plus fermer de classes sans l’accord des maires concernés, et de ne plus fermer d’école durant son quinquennat. « Paroles, paroles », comme à chaque fois avec lui, bien entendu.

Les jeunes migrants, pour Emmanuel Macron, sont des êtres parfaitement indifférenciés avec des français enracinés depuis plusieurs générations. Comme le rappelle le député Aurélien Pradié, avec cette mesure, Emmanuel Macron fait preuve d’un « communautarisme gourmand, jamais rassasié, qui dévore notre pays depuis des années ». (Tribune dans Valeurs actuelles, 14/10/2022)

Toujours est-il que le « vivre ensemble » est devenu une telle injonction matraquée depuis des années que la classe médiatique ne se demande même plus si les nouveaux arrivants – illégaux ou non – le veulent autant que nos élites.


Lire aussi: Laurent Chalard, «La délocalisation de la banlieue à la campagne, ou l'extension du malheur français» le Figaro (20/09/2022)

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