Sur le nucléaire, Emmanuel Macron a eu tout faux. Et ce n’est pas sa volte-face tardive sur la question du nombre et de l’intérêt du nucléaire qui sauvera le bilan que l’on fera des années de sa présidence. Yves Bréchet, membre de l’académie des sciences et Haut-Commissaire à l’énergie atomique de 2012 à 2018 dénonçait dès 2019 «la disparition de l’État stratège» dans le domaine du nucléaire.
Le mardi 29 novembre 2022 devant le Sénat, ce grand connaisseur du nucléaire enfonçait le clou en déclarant que «L’abandon du programme [nucléaire] Astrid (NDLR: fin 2019) restera dans l’histoire comme un modèle de stupidité ou de cynisme» (Marianne)