Contrairement à ce qu’affirme la gauche et la macronie pour défendre la « bienveillance », autre nom de la célèbre expression du « vivre ensemble », l’immigration n’est pas dans l’ADN de la France (pour reprendre l’expression d’Emmanuel Macron). Et c’est même un élément tardif dans son histoire.
La France n’a pas été un pays d’immigration pendant pendant 1000 ans, des Carolingiens jusqu’à Napoléon III. Et les immigrés polonais, italiens ou espagnols, sont, pour un certain nombre d’entre eux, repartis dans leur pays d’origine. Ce n’est pas le cas de l’immigration récente venue d’Afrique, majoritairement musulmane, qui vient ou non de nos anciennes colonies.
Comme le rappelait l’ex patron de la DGSE Pierre Brochand dans une allocution devant l’Amicale Gaulliste du Sénat le 15 novembre 2022, il y a un triple écueil qui est lié à cette immigration récente, puisqu’elle ravive de vieilles crispations françaises du siècle dernier.
- La discorde religieuse, théoriquement enterrée en 1905,
- L’antagonisme colonial, en principe clos en 1962 avec l’indépendance de l’Algérie,
- Le fléau du racialisme, dont la France pensait avoir tourné la page depuis 1945.