A la Plaine de Gerland, à Lyon, les camionnettes de prostituées s’étalent sur plus d’un kilomètre. Les prostituées y travaillent jour et nuit montrant aux enfants des scènes de sexe (avec camion ouvert) et des femmes nues. Ils y découvrent aussi la drogue, les voyeurs, les trafiquants en tous genres, les préservatifs et seringues souillés.
Le sloglan d’EELV n’est visiblement pas mis en application :
« Une ville à hauteur d’enfants, c’est d’abord et avant tout une ville qui les protège. »
Les raisons « humanistes » d’EELV empêchent de déloger les prostituées
Le Maire écologiste, Grégory Doucet, refuse de déloger ces femmes pour des raisons humanistes et préfère provoquer des traumatismes psychiques aux enfants qui jouent sur les terrains de sport situés à cet endroit.
La mairie a commencé la construction d’un muret, surmonté d’une grille végétalisée.
850.000 euros pour cacher la misère, c’est le mur de la honte!
De son côté, le groupe d’opposition « Les républicains » veut simplement « faire évacuer » les prostituées avec un arrêté qui interdirait le « stationnement des véhicules ne bénéficiant pas d’une « autorisation temporaire et exceptionnelle » », comme le fit en son temps l’ancien maire de Lyon, Gérard Collomb en multipliant PV et mise en fourrière.
Le 15 décembre 2022, une subvention de 35.000 euros à l’association Cabiria pour faire de la médiation et de la prévention de maladies sexuellement transmissibles dans le quartier Jean Bouin et à La Plaine avait été votée à l’unanimité.
La pétition intitulée « Protégeons nos enfants » a réunit plus de 3.400 signatures (au 13 janvier 2023)
Sur le terrain, les riverains ne décolèrent pas contre la mairie du 7ème arrondissement et la mairie centrale. Une pétition pour préserver la Plaine des jeux de Gerland a été mise en ligne. Ils y indiquent que :
« Pour accéder aux terrains, les familles et les jeunes sportifs n’ont d’autres choix que de passer devant, voire entre ces « camionnettes vitrines » côtoyant sans filtre, des femmes dénudées, des clients, des voyeurs, des proxénètes et des trafiquants de drogue. Les terrains de sport sont jonchés de préservatifs utilisés et de seringues souillées.«
Le site de la pétition
Ce collectif de plus de 200 parents d’enfants, fut reçu à la Mairie de Lyon, par Sandrine Runel, l’adjointe aux solidarités et à l’inclusion sociale. Elle considère qu’« Il n’est pas pertinent de vouloir repousser les prostituées en dehors de la ville, car cela les expose encore plus aux violences, aux proxénètes et cela les éloigne des associations qui les accompagne »
Notre sondage sur la prostitution
Depuis le 13 avril 1946, la loi Marthe Richard abolissait les maisons closes.
Et vous, qu’en pensez-vous ?