C’est le syndicat Sud Solidaires, qui, le 12 janvier 2023, a signalé l’achat par la mairie de Lyon pour ses agents des 450 doudounes sans manches fabriquées au Bangladesh, probablement par des femmes sous-payées. Le produit final, fabriqué en polyamide-nylon, est facturé 30 euros, là où il aurait coûté de l’ordre de 250 euros s’il était fabriqué en France.
Toujours cette sempiternelle lutte entre la « fin du monde » et cette « fin du mois »
À l’origine de la polémique, il y a la volonté du maire écologiste de la ville, Grégory Doucet, de baisser le chauffage dans les locaux appartenant à la mairie dans le cadre du plan de sobriété énergétique de la Ville.
Après un long silence embarrassé, la première adjointe au maire de Lyon chargée des Finances et des Commandes publiques, Audrey Hénocque, a fini par délivrer un message laconique pour justifier de cette commande tout sauf écolo:
« Sur ce dossier, nous avons fait de notre mieux dans un délai très court. (…) Nous avons pris ce qui nous était proposé, suivant notre cahier des charges ».
Désormais, comme les écologistes et ses soutiens de la presse (comme Lyon Mag) ne veulent jamais être pris en défaut de leur propre idéologie d’affichage, ils reportent la faute… sur l’ancien maire de Lyon, Gérard Collomb, qui a été à l’origine en 2019 de l’accord-cadre sur ce type de contrat. Et que la prochaine fois, ils ne prendront pas de veste… Sauf aux élections, espérons-le pour les lyonnais!