vendredi 31 mars 2023 |

Moins emprisonner les délinquants, horizon indépassable des socialistes et des macronistes

Depuis 2012 quand les socialistes et les macronistes se sont relayés au ministre de la Justice Place Vendôme, la logique de la Justice en France est restée la même: tout faire pour « prévenir » la mise en prison des délinquants. Pas étonnant, en l’espèce, qu’Éric Dupond-Moretti se soit fait applaudir dès sa première visite en juillet 2020 à la prison à Fresnes comme Garde de Sceaux par 1.700 détenus.

Sous la présidence de François Hollande, les mesures de protection des Français de la Droite qu’étaient les « peines planchers » et les mesures systématiques d’emprisonnement en cas de récidive ont été abolies en 2014 par la ministre de la Justice Christine Taubira.


L’aménagement de peine devient la norme pour les juges

Et toute cette philosophie pénale se fait sans observer les conséquences sur la sécurité des Français. Et de surcroît, sans expulser les quelques 22% de détenus étrangers (NB: chiffres de février 2017 obtenus de haute lutte) à leur sortie de prison dans leur pays d’origine.

Nicole Belloubet puis Éric Dupond-Moretti ont rendu l’incarcération de plus en plus réduite en adoptant une série de lois, qui prône l’aménagement de peine plutôt que la peine elle-même. Ainsi, en-dessous de six mois prononcés, on ne va plus en prison. Avec la libération sous contrainte voté en fin d’année dernière, le ministre automatise une remise de peine de trois mois (sauf très mauvaise conduite en prison) en fin de peine.


La justice soumise à la faiblesse du parc de places de prison

À ce phénomène catastrophique se rajoute celui de la non-création de places de prisons, dont le taux d’occupation peut monter jusqu’à 140%. Ainsi, les 24.000 places de prison prévues et financées par le Président de la République Nicolas Sarkozy ont été supprimées par la gauche dès son arrivée au pouvoir.

Et la suite est dans la continuité, car, malgré les promesses électorales d’Emmanuel Macron, les 15.000 places promises en grande pompe n’ont jamais vu le jour. Et loin de là, car on en a compté moins de 1.650 places supplémentaires en 5 ans. Et cette promesse a été recyclée en 2018 par le ministère de la Justice en celle de 15.000 places sous deux quinquennats, c’est-à-dire à l’horizon 2027.
La Droite au cœur surveillera d’ici à la fin d’année si la barre des 2.000 nouvelles places est atteinte avec l’inauguration de 10 centrales pénitentiaires. Et si les nouveaux chantiers s’accélèrent pour augmenter ce rythme.


La confiance dans la Justice au plus bas depuis 60 ans

Les Français ne sont pas dupes de ce « désarmement moral » de notre justice, puisque selon un sondage du JDD en juillet 2022, un chiffre historiquement haut de 73% de Français considère que la «fonctionne mal», et 65% que les magistrats ne sont «pas assez sévères» avec les délinquants. Et encore, le dossier de la politisation des nominations, l’indépendance toujours aussi théorique du Parquet et la justice rouge qui inverse la place de la victime et du bourreau n’est pas du tout à l’ordre du jour.

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Thomas Yves
Thomas Yves
Responsable éditorial de la Droite au coeur depuis 2020. Intérêts: livres, politique, géopolitique, économie, déconstruction, séparatisme islamique.
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