Comme dans le football professionnel, le voile islamique, sous la forme de hijab de sport, tente de s’imposer, y compris par la menace, dans le basket-ball français.
Ainsi, le 8 janvier 2023, lors d’un match de Nationale 3 entre Escaudain (Nord) et Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), une joueuse du « cinq de départ » d’Aubervilliers, Salimata Sylla, soutien aux islamistes de l’ex-association BarakaCity (dissoute en conseil des ministres en octobre 2020), a été interdite de terrain, car elle ne voulait pas retirer son hijab de sport (commercialisé par Nike).
Il faut savoir que le règlement national de la Fédération Nationale de Basket-Ball (FFBB) interdit de se couvrir les cheveux à part un bandeau de 10 centimètres de hauteur. Elle est allée défendre sa cause devant la caméra complaisante du Parisien et d’un de leurs journalistes qui travaille pour AJ+ (Al Jazeera). Ce genre d’incident n’est pas isolé. Une autre joueuse a déjà été exclue du terrain en janvier 2023.
Menaces de mort
L’affaire est extrêmement sérieuse. La FFBB, qui dans sa seule expression sur le sujet, évoque des menaces de morts sur des officiels du basketball, condamne «fermement les menaces reçues ces dernières semaines par des dirigeants, des arbitres et autres bénévoles (…) qui s’appliquent à faire respecter les principes généraux de la République sur lesquels la fédération appuie ses règlements».
La prise de position de Michael Youn
L’acteur et humoriste Michael Youn est intervenu sur Twitter pour prendre la défense du hijab de sport. Il considère que c’est aussi insignifiant que les tatouages des joueurs de football professionnel.
Comme l’indique le magazine L’Équipe, la fermeté n’est pas la règle quand on descend dans les quartiers les plus islamisés où se pratique le basket-ball des jeunes filles:
« Au niveau départemental, des responsables de comité ont sciemment décidé, depuis des mois, de se mettre hors des clous, en transmettant des consignes orales de non-application du règlement. Certains dirigeants agitent également un spectre sécessionniste, au motif d’une inclusion bafouée. »
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