En revanche, le désengagement de Renault en Russie (qui était principalement propulsé par ses ventes de Dacia) fait le délice des chinois. Sur ce territoire de 146 millions d’habitants, la part de marché de Renault était d’un tiers en 2021. Depuis, Renault a laissé la place aux constructeurs automobiles chinois, qui sont passés de 3,5% de part de marché en 2020 à 28% fin 2022.
Symbole extrêmement fort de ce déménagement : l’usine Renault que les chinois de JAC Motors ont racheté en fin d’année dernière vont produire la Moskvitch, une voiture symbole du renouveau de l’ère soviétique.
Après les voitures, les avions
Seuls 8,5% des entreprises occidentales (regroupant celles de l’Union européenne et des membres du G7) ont quitté la Russie. Et pour cause, l’économie russe, tirée par l’économie de Guerre, « résiste » et ne « s’effondre pas » comme l’avait souhaité le 1er mars 2022 le ministre de l’économie Bruno Le Maire.
Et, selon les spécialistes de l’économie russe, après la construction automobile, le prochain objectif des chinois est de s’emparer le marché russe de l’aviation.
Un nouveau monde industriel se met en place à l’abri des européens…