À Beyssenac (357 habitants), en Corrèze, c’est un vent de colère qui souffle contre l’ouverture prochaine d’un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) qui doit accueillir 40 demandeurs d’asile au mois d’avril 2023. Ce projet, supervisé par le Préfet de Corrèze Etienne Desplanques. C’est dans une ancienne auberge, racheté par l’Association Viltaïs (créée en 2006), que les 40 places d’hébergement devraient être installées.
L’idée de l’Etat, dans la droite ligne de la ligne d’Emmanuel Macron sur la “transition démographique”, c’est que les demandeurs d’asile « trouvent du travail » dans la Région et “dynamisent” le village. Bien entendu…
Pour les opposants, ce projet est trop brutal et comporte trop d’incertitude, notamment sur l’aspect sécuritaire. Ainsi, selon Philippe Ponge, référent du collectif “Sauvons Beyssenac”:
“On ne sait pas qui seront les gens, donc on ne sait pas ce que ça va donner autour du village et ça nous inquiète. Les gens ont l’habitude de laisser leurs portes ouvertes, ils ne pourront plus le faire. J’ai parlé à une dame qui m’a dit qu’elle ne pourra plus faire son footing dans le coin parce que c’est risqué… Pour les écoles, ça risque aussi de rabaisser le niveau scolaire, c’est tout un ensemble qui nous inquiète.”
Philippe Ponge, référent du collectif “Sauvons Beyssenac”, à France Bleu
Actuellement, le département de la Corrèze comptabilise 310 places de CADA. L’Association Viltaïs gère déjà 4 autres CADA, à Brive, Malemort, Donzenac et à la Rivière Mansac. Stop ou encore? Avec 131.000 demandeurs d’asile rien que l’année dernière en france, la « transition » va rimer avec submersion.
quel pourri ce Macron !