Le nombre d’immigrés* de première génération en France dépasse désormais la barre des 10%, signant une accélération du nombre d’entrées sur le territoire, comme en témoigne les chiffres records de titres de séjour.
*Petite définition préalable sur ce que recouvre le mot immigré au sens de l'INSEE: «Les immigrés, qui sont nés de nationalité étrangère à l’étranger, conservent le statut d’immigré même s’ils acquièrent la nationalité française, ce qui est le cas de 2,5 millions d’entre eux (soit 36 %)».
C’est le résultat d’un rapport de 200 pages de l’INSEE sur les «immigrés et descendants d’immigrés en France» qui a étudié l’évolution des chiffres de l’immigration entre 1975 à 2021, sa dernière année de référence, hors chiffres de Mayotte.
La part des immigrés a augmenté de 45% depuis 22 ans
Les immigrés de la première génération (personnes nées à l’étranger et résidant en France), représentent 10,3% de la population, soit 6,9 millions d’individus. Ils n’étaient que de 6,5% en 1968 et de 7,4% en 1975 (l’année d’avant le regroupement familial). Ce chiffre est en augmentation constante depuis 1999 puisqu’il a été multiplié par 1,6 quand la moyenne des Français n’augmentait que de 1,1.
Comme le dit le titre de notre article, sur les 67,6 millions d’habitants que compte la France, 19 millions d’entre eux sont des immigrés sur 3 générations ou moins. C’est un chiffre qui fait de nous un champion en Europe. Un titre dont on se serait bien passé, n’est-ce pas?
«En 2021, 12,9 % des personnes âgées de 15 à 74 ans vivant en France ont au moins un parent né à l’étranger, contre 7,1 % en moyenne pour les pays de l’Union Européenne à 27».
Une population d’origine très majoritairement africaine qui vit dans les grandes agglomérations
La moitié de cette population immigrée est concentrée au sein de 13 départements. Elle se cristallise dans la région Île-de-France (37% de cette population), contre 23 départements pour le reste de la population « autochtone ». Ils sont 33% des habitants de Seine-Saint-Denis a être immigrés.
En 2019, 41% des étrangers arrivés en France (la moitié d’entre eux ayant moins de 26 ans) venaient d’Afrique et 21 % des pays du Maghreb. Cette année-là, 111.500 Africains sont arrivés pour une durée d’au moins un an. Et plus, même sans affinités…
En 2021, l’immigration estudiantine a fait pour la première fois jeu égal avec l’immigration familiale: respectivement 87.700 premiers titres de séjour pour les étudiants étrangers, contre 85.800 premiers titres pour l’immigration familiale.
Bah,il suffit de voir les équipes de France foot..Déja que le Mbappé gagne 6 millions brut par mois…..Il est où le scandale ?..