Ce jeudi 30 mai 2025, la World Boxing, jeune fédération internationale reconnue par le CIO qui organisera le tournoi olympique de boxe aux JO-2028, a annoncé qu’elle rendait obligatoires les tests de genre pour participer à ses compétitions. Au delà de la boxe, la sport féminin connait des polémiques dont elle ne maitrise pas les répercussions sur son image, comme en natation.

Au Championnat du monde de boxe, en 2023, Imane Khelif avait été disqualifiée par la Fédération Internationale de Boxe (IBA) pour ne pas avoir passé avec succès un test de genre. Le président de l’IBA, Umar Kremlev, avait alors indiqué que des résultats non publiés révélaient la présence de chromosomes XY chez Khelif. Pour les JO de Paris de 2024, étant donné que l’IBA n’était pas reconnue par le CIO, l’athlète avait puconcourir comme son sexe était basé sur le passeport… méthode la plus facile.


Harcèlement ou débat légitime ?

La scène est surréaliste, mais tristement révélatrice de notre époque : Imane Khelif, médaillée aux Jeux de Paris 2024, porte plainte contre la France le jour de sa victoire, le 9 août 2024, … pour avoir été critiquée. Motif ? Des internautes ont exprimé des doutes sur son genre.
Sans délai, le parquet de Paris avait ouvert une enquête le 13 août 2024 pour «cyberharcèlement en raison du genre, injure publique en raison du genre, provocation publique à la discrimination et injure publique en raison de l’origine».

Or, quand une athlète a été exclue pour non-conformité à des critères biologiques, il est normal que l’opinion s’interroge, dont Elon Musk et J.K. Rowling mentionnés dans la plainte de la boxeuse algérienne.

Est-ce encore permis dans une démocratie, ou faut-il désormais accepter aveuglément, sous menace judiciaire, tout ce que valident les instances sportives, fussent-elles politisées jusqu’à la moelle ?


La France, punching-ball judiciaire du monde

La plainte d’Imane Khelif est symbolique de ce que devient la France : un pays qui plie l’échine, même quand il n’est coupable de rien. Notre justice accepte d’ouvrir une enquête contre ses propres citoyens, à la demande d’une étrangère, pour des tweets, des doutes, des mots.

A noter que les athlètes intersexes représentent 1% de la population. Ce sont des personnes nées avec une anomalie chromosomique et hormonale et qui peuvent supposément bénéficier d’un avantage physique lors des compétitions.


Quand l’étranger dicte la loi chez nous

Rappelons que cette athlète a représenté l’Algérie, pays où la liberté d’expression est plus encadrée qu’un match truqué de boxe soviétique. Mais à Paris, elle obtient micro, avocat, et enquête immédiate.


La France mérite mieux que ça

Il est temps de défendre les Français plutôt que de les condamner pour leurs opinions. Ce pays est malade de sa soumission, de sa peur du “mauvais mot”. Quand elle subit des procès pour avoir vu ce que tout le monde voit, elle glisse vers l’absurde autoritaire.

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