Article de Jacques Garello, Professeur émérite d’économie à l’Université Aix-Marseille III. Je comprends que beaucoup de contribuables soient rassurés. En particulier ceux qui paient un impôt sur le revenu très progressif (10 % de «riches» paient 70 % du produit de cet impôt); ceux qui paient l’IFI (ils ont le malheur de posséder une fortune immobilière d’une valeur actuelle supérieure à 1,3 million), ceux qui sont actionnaires d’une entreprise (petite, moyenne ou grande) et sont frappés par les impôts sur les profits.
À juste titre, ils craignaient que la campagne anti-riches inspire un retour à l’ISF, une augmentation des taux sur les tranches supérieures de revenus, une spoliation complète des profits. Cela ne s’est pas produit – pour l’instant – et ce faisant, le Président est plus que jamais accusé de faire des cadeaux aux riches. Lire la suite sur Contrepoints.