Le premier ministre canadien Justin Trudeau, qui a condamné depuis Ottawa l’attaque « injustifiable » de Nice, après avoir tardé à condamner celui de Samuel Paty (onze jours de silence!), a exprimé son opposition au fait de blesser les musulmans « de façon arbitraire » et affirmé que la liberté d’expression « avait des limites ».
« La liberté d’expression n’est pas sans limites. On n’a pas le droit, par exemple, de crier au feu dans un cinéma bondé de monde.»
Justin Trudeau
Evoquant la question des communautés, dont il est fervent dans son pays multiculturel, il ajoute:
« Dans une société pluraliste, diverse et respectueuse comme la nôtre [NDLR: Le Canada], nous nous devons d’être conscients de l’impact de nos mots, de nos gestes, sur d’autres, particulièrement ces communautés, ces populations qui vivent énormément de discrimination encore.»
Justin Trudeau
Enfin, parlant plus précisément des limites à la liberté d’expression, il conclut:
« C’est une question de ne pas chercher à déshumaniser ou à blesser délibérément. Je pense qu’il y a toujours un débat extrêmement important, extrêmement sensible, à avoir sur de possibles exceptions [NDLR: à la liberté d’expression].»
Justin Trudeau





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