(Extrait) L’État panique et nos libertés s’évaporent

« Résistance ou résilience, le grignotage continu des libertés publiques aura des conséquences, à commencer par la perte d’autorité d’un État qui dit bien plus qu’il n’est capable de faire ».

Olivier Maurice

Olivier Maurice est né en 1963. Après une première vie trépidante d’entrepreneur et de cadre supérieur à travers le monde, un accident de la vie l’a fait atterrir dans la campagne française d’où il redécouvre depuis quelques années avec curiosité et une certaine dose d’agacement ses compatriotes et leurs drôles de certitudes.

« Il est important de rassurer les salariés » nous a expliqué Elisabeth Borne pour justifier une nouvelle mesure hautement anxiogène et banalement liberticide à ajouter à une liste déjà bien assez longue : l’obligation du port du masque en entreprise.

Avec un masque sur le nez, il nous sera vraiment absolument impossible d’oublier que la France est en alerte rouge de niveau maximal, en pleine catastrophe interplanétaire, en apocalypse totale, au beau milieu de la fin du monde. Que ceux (bien trop nombreux) qui auraient été distraits et n’auraient jamais entendu parler de Covid-19, et que tous les autres qui ne prennent pas la situation au sérieux, se le disent !

Avec un masque sur le nez, il sera absolument impossible de penser à autre chose que la menace omniprésente de la bête immonde et invisible, tapie dans l’ombre, vicieuse et implacable, prête à frapper à tout moment. L’ennemi est partout ! Il nous épie. Il nous traque.

Quoi de mieux pour rassurer les salariés qu’un gouvernement qui cède à la panique ? Lire la suite sur Contrepoints


Nos articles essentiels sur le scandale des masques

  1. Quand la gestion des masques vire au carnaval (Article du 9 mai 2020)
  2. Pénurie de masques: le Gouvernement savait depuis 2018 (Article du 24 avril 2020)
  3. Le pouvoir accuse à tort la communauté scientifique sur «l’inutilité» du masque (Article du 13 mai 2020)

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