rave party Tetiere

Rave party de Lieuron du 31 décembre 2020: 36 heures d’impuissance publique

Un fête techno anarchique (dite Rave party) a été organisée dans des hangars désaffectés dans la commune de Lieuron (Ille et Vilaine). Ce rassemblement a réuni 2.500 fêtards de l’Europe entière qui ont dansé au rythme de la musique techno depuis le soir de la Saint Sylvestre jusqu’à ce jour.
En effet, l’action tardive et sous dimensionnée de la gendarmerie n’a pas permis de stopper l’installation des sound systems amenés par des organisateurs très déterminés. 200 militaires étaient mobilisés pour l’occasion alors qu’ils avaient intercepté des messages sur internet sur l’existence de cette fête mais n’ont pas pu rassembler plus d’hommes, faute d’effectif.


3 gendarmes blessés

Après 22 heures jeudi soir, la police s’est contentée simplement d’empêcher l’arrivée de nouveaux participants. Les teuffers étaient particulièrement agressifs puisque des heurts violents contre les forces de l’ordre ont éclaté, aboutissant à l’incendie d’un véhicule de gendarmerie et aux blessures de 3 gendarmes.
Devant la fureur médiatique, Gérald Darmanin a été contraint d’organiser une réunion de crise avec le Préfet d’Ille-et-Vilaine.
Et on a vu celui-là, masque sous le nez (NDLR: notre illustration), expliquer qu’il avait parfaitement maîtrisée la situation et dressé 800 PV, essentiellement pour non-respect des consignes sanitaires.


Le covid-19 a passé un bon réveillon à Lieuron

Après 36 heures de cluster potentiel, les organisateurs ont d’eux-mêmes décidé de faire cesser cette fête vers 2 heures dans la nuit de vendredi à samedi et tout le matériel était remballé à 6 heures du matin, heure à laquelle la police a pu commencer à verbaliser et saisir quelques matériels.
Les français ne comprennent toujours pas comment de simples citoyens partis, eux, réveillonner à 6 ou 7 personnes se sont vus verbaliser (6.650 verbalisations sur 45.000 contrôles selon le ministère de l’Intérieur) alors qu’une fête géante a pu se tenir avec 2.500 personnes et pour la moitié d’entre eux, repartir en toute impunité.


Quelques réactions politiques :

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