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La vraie lettre de Macron aux français (s’il était honnête avec eux)

Voici la lettre de Macron aux Français que la Président Emmanuel Macron aurait rédigé s’il était honnête avec les français au lieu de leur mentir comme il l’a fait dans son acte de candidature:


Mes chers compatriotes,

Il y a 5 ans, vous m’avez fait l’honneur de m’élire président de la République. Par cette lettre, j’ai à présent le devoir de solliciter non pas votre soutien, mais votre pardon.

Président élu sur un programme de moralisation de la vie publique, j’ai échoué. Je ne compte plus les ministres qui ont démissionné sous le poids des affaires les frappant. François Bayrou et deux autres ministres Modem (l’affaire des assistants fictifs présumés qui ne sera jugée qu’après la présidentielle), Laura Flessel (raisons fiscales), François de Rugy (le homardgate), Jean-Paul Delevoye (condmané pour dissimulation de fonctions)… et je ne parle pas des autres affaires qui ont éclaboussé mon mandat, à commencer par les turpitudes de Thierry Solère, dont j’ai fait mon conseiller le plus proche, Alexandre Benalla ou encore les enquêtes en cours sur la gestion « défaillante » pour reprendre les mots de la commission d’enquête sénatoriale de la crise sanitaire.


Un quinquennat d’affaires, de combines et d’entre-soi

Président élu sur une vision, le renouveau démocratique, j’ai échoué.
Malgré une majorité aux ordres et l’absence de contre-pouvoir, j’ai manqué de provoquer une révolution car j’ai pêché par absence d’écoute. Sous mon quinquennat, le Parlement a été réduit à une chambre d’enregistrement qui en a écoeuré plus d’un (avec un record de 45 députés perdus par LREM en 3 ans), le Premier ministre transformé en directeur de cabinet, et le conseil des ministres doublonné par un conseil de défense opaque.
J’ai multiplié au coeur de la crise sanitaire les comités théodules en doublonnant les strates bureaucratiques, et placé à la tête de ces dernières mes amis les plus proches. Noyant la rancoeur du peuple dans une magnifique opération de démocratie directe au coeur de la crise des gilets jaunes, j’ai inventé un système de comité de citoyens tirés au sort, dont je n’ai pas suivi les propositions alors que j’avais promis de le faire. Enfin, j’ai multiplié les nominations politiques au sein des « cours suprêmes » de notre pays, recasant tous les anciens de la Hollandie au Conseil d’Etat, Conseil constitutionnel et Cour de Cassation.


Je laisse un mur de dette en prétendant le contraire

En matière économique, je laisse une France surendettée, pas seulement à cause de la crise de la Covid mais aussi parce que j’en ai profité pour arroser largement les électeurs, en prévision de ma future réélection (le chèque inflation). J’ai également supprimé l’ISF sur la finance en augmentant la CSG sur tous les salaires et sur les retraites. Faute de politique industrielle et de réflexion sur la souveraineté, j’ai présidé aux pires résultats commerciaux de l’Histoire.

J’ai laissé vendre plusieurs bijoux de famille, comme Alstom, quitte à ce qu’il me soit reproché ensuite d’avoir favorisé ainsi mes mécènes de campagne. J’ai fait tout et son contraire en matière de politique énergétique, aggravant le vieillissement du parc nucléaire et mettant la France dans une position de dépendance accrue. J’ai échoué à réformer EDF, reculant sur le Projet Hercule.

J’ai fermé le seul programme permettant de régler le problème des déchets nucléaires. J’ai multiplié les éoliennes tout en tenant un discours rassurant avant les élections locales. J’ai encouragé la folie normative dans la politique agricole, interdisant à tout va certains produits pourtant indispensables pour lutter contre certains parasites.


Régalien et politique étrangère: le traitement des opposants à géométrie variable

En matière régalienne, j’ai reculé et lanterné. J’ai abandonné aux zadistes Notre-Dame-des-Landes, réprimé durement les gilets jaunes pacifiques mais laissé les vandales salir l’arc de triomphe. J’ai osé poser avec un t-shirt dénonçant les violences policières. J’ai tenu un discours bobo sur l’islamisme, jusqu’à ce que le terrorisme me mette au pied du mur. Le trafic de drogue a explosé un peu partout dans le pays. Les violences aussi. Enfin sur les squatts, ce n’est que sous la pression médiatique que j’ai fini par accepter une micro-réforme qui n’a absolument pas modifié l’impunité dont les squatteurs bénéficient.

En politique étrangère, j’ai été humilié par Trump puis Poutine que j’ai voulu dominer ou flatter au départ. Je me suis aplati devant l’Algérie sans rien obtenir. J’ai dû faire évacuer le Mali, l’armée française chassée par les russes. En politique sanitaire, j’ai menti sur les masques en 2020, puis en 2021, menti sur le fait de n’avoir pas menti. J’ai mal négocié les vaccins et fini par instaurer des règles à géométrie variable, avec un recul indéniable des libertés individuelles, qu’il s’agisse du confinement ou du passe.


Je me suis contenté d’arroser ceux qui votait déjà pour moi

Oui, je le reconnais mes chers compatriotes, j’ai été tout et son contraire. Au crépuscule de mon mandat, malgré une communication au millimètre, il ne reste pas grand-chose de mon bilan. Oui je le reconnais : afin de garantir ma réélection, j’ai sciemment nourri fiscalement le quart de la population, CSP + et urbain, qui vote pour moi en méprisant, humiliant ou ignorant le reste.

Après cinq ans de Macronisme, je suis parvenu à émietter toute opposition : moi ou le Chaos. J’ai conduit la France dans l’apathie et la colère.
Voilà pourquoi, j’ai ce dernier remords et je voulais vous écrire cette lettre d’excuses, qui vous fera comprendre pourquoi il m’est impossible de me représenter. J’ai l’honneur de vous présenter non pas ma candidature mais ma démission.

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