Le Gouvernement avait repeint les finances de la France en rose bonbon le temps de la campagne. Mais le réel revient toujours cogner à la porte. Car les mauvais chiffres, tombent, certes, après la réélection d’Emmanuel Macron, mais tombent quand même, sous la forme de croissance zéro. Et la récession pointe.
Du fait de l’inflation (+4,8%, atteignant un plus haut depuis novembre 1985), la baisse de la consommation des ménages de 1,3%, affectant douloureusement les prévisions de croissance du Gouvernement. Dans cet ordre d’idée, la confiance des ménages français recule encore ce mois-ci (indice 88 pour une moyenne de 100), pour rejoindre les niveaux inquiétants de ceux du premier confinement. Les dépenses des français sont reportées sine die. Et des secteurs-clés comme l’automobile ou l’équipement ménager en pâtissent.
Le gouvernement a menti sur l’état du Pays
La croissance du PIB est de zéro (dans le détail -0,05% et -0,4 % hors stocks). Les prix à la production, eux, atteignent leur plus haut historique avec +24,4%. Et la suite de l’année sera dans la même trajectoire.
On est loin de l’entourloupe de Bruno Le maire qui vendait aux français de la croissance en pleine guerre en Ukraine:
La Droite au cœur 