Mise à jour du 11 mai 2022: La "France Insoumise" avait été alertée dès le 7 mai en interne d'une plainte d'une femme pour "agression sexuelle" à l’encontre de Taha Bouhafs. Deux autres femmes ont témoigné contre le jeune homme au sujet de "violences sexuelles" et de "harcèlement". Après avoir prétexté une cabale raciste contre son candidat pour expliquer le retrait de sa candidature à Vénissieux, elle annonce le 11 mai 2022 qu'elle va mener une enquête interne sur Taha Bouhafs. La plupart des personnalités de gauche qui avait publiés des encouragements au jeune homme en réponse à la polémique sur son investiture les ont enlevés depuis ces nouveaux éléments.
Article d’origine du 29 avril: Le journaliste Taha Bouhafs devrait de nouveau être investi par La France insoumise pour se présenter à Vénissieux, (Rhône) aux élections législatives.
Il avait été condamné en septembre dernier à 1500 euros d’amende pour «injure publique à raison de l’origine» pour avoir traité sur son compte Twitter (suivi par 80.000 personnes à l’époque) d’«arabe de service» la syndicaliste policière Linda Kebbab en juin 2020.
Avant lui, il avait traité en août 2020 Eric Zemmour de « sous-humain ».
Les figures du parti de la France Insoumise, qui souhaitait interdire de mandat ceux qui ont été condamnés pour haine raciale, étaient embarrassés quant au cas Taha Bouhafs:
Il avait également qualifié la rédaction de Charlie Hebdo de pouilleux en octobre 2019:
Il avait sa définition bien à lui du voile islamique :
Pour les soutiens du journaliste militant, Taha Bouhafs est victimes d’une campagne de dénigrement raciste orchestrée par l’extrême droite.
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