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Les mosquées fréristes mobilisent contre l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen

La mobilisation en opposition à la mesure d’expulsion vers le Maroc de l’imam radical Hassan Iquioussen est forte notamment dans les mosquées du Nord au sein desquelles il officiait (La Voix du Nord abonnés). Parmi les prises de paroles, celles des mosquées de Roubaix, d’Halluin, de Lambersart, de Mons-en-Baroeul, et les 5 mosquées lilloises (la grande mosquée, Assalam, Assouna, Lille-sud et Lille-Fives). Il y a également celle du Conseil des Mosquées du Rhône (CMR) et du Conseil Théologique des Imams du Rhône (CTIR).

Ainsi, on apprend qu’une pétition en ligne lancée par le site Mizane.info a d’ores et déjà 16.000 signatures en 4 jours pour demander l’annulation de cette expulsion. Ils voient en Iquioussen un modèle de vertu posant «un discours apaisant, responsabilisant et appelant au vivre ensemble». Et de prétendre que de l’envoyer au Maroc, pays où il n’a jamais vécu, mettrait sa vie en danger. L’homme a décidé de renoncer à sa nationalité française depuis au moins 10 ans.


Un recours contre l’expulsion engagé

L’imam, né à Denain dans le Nord il y a 58 ans, résidant à Lourches, est proche des Frères musulmans et de Millî Görüş. C’est un obscurantiste notoire. Il est soupçonné de propos antisémites et révisionnistes, et ce puis au moins 2004. Dans l’arrêté d’expulsion, il est mentionné que certains de ses propos incitent «à la haine et à la discrimination et porteurs d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République française».

C’est la Loi séparatisme qui est censée permettre l’éloignement de cet individu. Hassan Iquioussen a de son côté contesté cette décision devant le tribunal administratif de Paris dans le cadre d’un référé-liberté. Il est soutenu par le député de la France Insoumise David Guiraud (voir tweet ci-dessous) et de nombreuses autres voix à gauche de la gauche.

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Un commentaire

  1. 16 000 signatures, c’est avec ce fait que nous pouvons nous rendre à l’évidence, si encore besoin, de l’immense danger que cours notre société.

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