Mazarine Pingeot dénonce le féminisme anti-hommes

La fille cachée de François Mitterrand constate amèrement dans une tribune dans Le Monde le développement d’un féminisme moral qui ne se concentre pas sur les idéaux politiques originels: égalité des chances, égalité des droits. Ce nouveau féminisme repose strictement sur un ressenti négatif de la présence des hommes : colère, vengeance et délation.

Selon Mazarine Pingeot, certaines féministes actuelles vont jusqu’à comparer « le compliment » d’un homme vis à vis d’une jeune fille à une insulte voire à un viol. Ces féministes ne font que discréditer le combat des vraies féministes (celui de nos grands mères), qui elles ont fait évoluer l’égalité entre les hommes et les femmes.

Dans cette vague de féministes morales, nous pouvons citer le cas d’Alice Coffin, qui dans ses propos toujours excessifs emploie systématiquement une haine des hommes. C’est ce féminisme qui souhaite un nouvel ordre moral. Ces mêmes féministes, nous ne les entendons pas sur les thèmes de l’excision, de la lapidation et de l’exploitation des femmes.
Pourtant, qui pourrait être favorable à cela? Aucun homme, ni aucune femme!

« Ce mortel ennui qui me vient » devant l’observation de ces nouvelles féministes, pleines de haine, de colère, ou bien devant le désir d’un homme qui se transforme selon ces féministes en une agression systématique. Pour exister, ces femmes sont obligés d’exprimer une colère et une violence qui n’est probablement pas le propre de la femme.

« Si la police des mœurs s’exerce comme l’appellent de leurs vœux les nouveaux parangons de vertu. Reste l’autocensure, l’intériorisation de l’interdit. Un nouveau vocabulaire est à disposition, et, pour les écrivains, on pourra toujours fournir un dictionnaire officiel des mots acceptables ».

Mazarine Pingeot

Le futur, ce sera peut-être une parité, homme, femme, noir, blanc, vieux, jeunes, handicapés, dans des champs de blé bio et des plants de tomates en permaculture: « Avant même de mourir du réchauffement climatique, nous risquons de mourir d’ennui ».

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