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Mineurs non accompagnés: trop, c’est trop!

Chaque jour, en France, depuis le 1er janvier 2020, une centaine de mineurs isolés étrangers autrement appelés mineurs non accompagnés (abrégé MNA) arrivent en France. De 2.000 personnes en 2012, on estime que ce stock a grossi à 40.000 individus cette année. L’année dernière, 16.760 mineurs isolés ont été enregistrés (chiffres de l’Assemblée des Départements de France, l’ADF). Voici l’évolution sur les quatre dernières années.

La prise en charge de ces MNA revient au chiffre fou de 50.000 euros par an en moyenne. Certains départements, comme celui des Alpes-Maritimes, point de passage privilégié de l’immigration illégale, concentre 11% du total de ces jeunes. Et la facture réglée par les départements pour l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) s’établit aujourd’hui entre 2,5 et 3 milliards d’euros par an, selon les éléments donnés par l’ADF cités par Valeurs Actuelles. Ces chiffres donne mal à la tête à tous les sites de fact checking des médias progressistes, comme Libération ou Le Monde, qui cherchent sans cesse à la remettre en cause, sans y réussir.

Cette note salée comprend notamment le règlement des hôtels sociaux où ils vivent regroupés, ainsi que les équipes qui assurent 24h/24 leur suivi. Ce poids pèse dans les comptes des départements, tandis que l’Etat n’abonde qu’à hauteur de 14% de la prise en charge, avec un versement initial de 500 euros par enfant, plus 6.000 euros pour un certain nombre d’entre eux. A quoi il faut ajouter leurs frais de santé qui n’ont pas de limitations, grâce à l’Aide Médicale d’Etat.


Les faux mineurs

Pour le directeur général des départements de France, Pierre Monzani, qui connait parfaitement la question de ces jeunes hommes (en majorité), la fraude est massive pour le statut de MNA:

« 70% des gens qui se déclarent mineurs isolés ne le sont pas ».

Pierre Monzani, directeur général des départements de France

Un chiffre stupéfiant. Pour duper l’administration, les techniques sont variés. Par exemple, des soi-disant jeunes arrivent en France avec des certificats de naissance identiques. Dans les milieux autorisés, on les appelle les «mijeurs», mot-valise mélange de « majeurs » et de « mineurs ». C’était le cas du pakistanais Zaheer Hassan Mahmoud, 25 ans, cet islamiste déguisé en mineur qui avait assassiné des innocents dans l’ancienne rue de Charlie Hebdo après avoir eu un parcours de MNA pendant 3 ans (notre article).

Les pseudo-mineurs, après un entretien pour établir leur minorité ou non, peuvent contester la décision du département devant la Justice, pour être, en cas de décision favorable, être ensuite placés sous la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ). Ainsi, l’examen qui permet d’établir la majorité, dit de « radio osseuse », n’est pas d’une totale confiance, car il y a une marge d’erreur de 2-3 ans selon les individus, et est difficile à obtenir auprès des médecins. Dans le cas de Zaheer Hassan Mahmoud, le juge l’avait refusé, ce qui est monnaie courante, alors que l’examen aurait été incontestable en l’espèce.


Un trafic d’être humains

Et les passeurs, qui officient notamment du Maghreb, utilisent ce mécanisme à leur avantage depuis des années. Les sommes avancées par les candidats à l’eldorado français obligent ceux-ci à contracter une dette vis-à-vis des passeurs.

Ainsi, jusqu’à il y a quelques années, les candidats à l’asile pouvaient tenter leur chance dans plusieurs départements à tour de rôle! Et le plus incroyable de tout, si certains sont parfois âgés de 10 ans, il faut savoir que l’ASE prend en charge des étrangers parfois jusqu’à l’âge de 21 ans. Mais la plupart du temps, arrivés à l’âge de 18 ans, les MNA doivent entamer une démarche de naturalisation ou sont censés quitter le territoire (avec une Obligation de Quitter le Territoire, OQTF) – une procédure, appuyée par les associations d’aide aux migrants, qui on le sait bien n’aboutit souvent pas, et dans laquelle le laxisme de la Justice entre en ligne de compte. Rappelons que de l’ordre de 5% des OQTF sont effectives.


Une délinquance acharnée

Ce qui contribue à la délinquance d’une part non négligeable de ces mineurs, qui par ailleurs ont d’autres problèmes de structures de la personnalité. Tous ne sont pas délinquants, mais au sein de la délinquance, leur part est de plus en plus importante, notamment dans les grandes villes. Du témoignage anonyme d’un éducateur, rapporté dans le Valeurs Actuelles n°4376, il ressort qu’il y a 8% de délinquants avérés dans un groupe de 50 MNA. Rien qu’à Bordeaux, les MNA représentent 44% des délinquants interpellés, soit de l’ordre de 9 gardes à vue par jour, que ce soient des cambriolages, des attaques au couteau, au tournevis, à la machette ou à l’ammoniaque. A Paris, ils sont responsables des trois quarts des cambriolages au total dont 95% des cambriolages de nuit.

La police et la justice sont dépourvus de moyens d’actions face à cette violence parfois très jeune qui s’attaque à des cibles précises, comme les pharmacies. Si l’enfant est sur le territoire depuis suffisamment longtemps, il est inexpulsable. Dans le cas des affaires impliquant les mineurs de moins de 16 ans, les gardes à vue sont impossibles et il relève du juge pour enfants, qui a plus un rôle préventif que répressif.

Mais pour une victime, qu’importe que l’on reçoive des coups d’un mineur ou d’un majeur. Dans les centres-villes gangrénés par la violence des MNA, il n’y a pas de sentiment s’insécurité mais une insécurité réelle que même les élus écologistes immigrationnistes doivent prendre en compte. Seule compte la sanction, effective. Il est temps que la France se réveille et cesse la naïveté en ce domaine de l’immigration comme dans toutes les autres.

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