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Le cri du colère de Rachida Dati sur les livres « essentiels à la vie »

La fermeture des librairies, suivie, quelques temps plus tard, de l’interdiction de vendre des livres dans les grandes surfaces et grandes enseignes comme la Fnac et Cultura a abîmée la vision que nous avions de notre fameuse « exception culturelle ». Rachida Dati a publié un texte sur les réseaux sociaux qui en donne une bonne idée:

« J’ai grandi dans un milieu où la culture était considérée comme un luxe, un confort. J’ai découvert la lecture, non par mes parents — ma mère ne savait pas lire — mais par l’instituteur, par la libraire, par le bibliobus qui s’arrêtait dans la cité et était notre fenêtre sur le monde. Adulte, j’ai compris que la culture était ce qui permettait que la condition sociale ne soit pas un déterminisme. Elle a été ce qui m’a permis de déjouer les déterminismes.

Alors, aujourd’hui, c’est un cri de colère ! Car ceux qui considèrent les livres comme «un bien non essentiel» sont ceux qui ont naturellement accès à la culture. Privilège de classe ! (NDLR: lire sur ce thème le livre Confusions) Ils ont de grandes et belles bibliothèques bien fournies. Ils suivent l’actualité littéraire et connaissent les dernières nouveautés à commander. Ils savent quel livre recommander à leurs enfants, à chaque étape de leur scolarité. Ils sont au pouvoir. Ils ont aggravé les inégalités. Notre pays est au bord de l’explosion et ils creusent encore la fracture. Sont-ils irresponsables ou totalement aveugles ? La réponse importe peu désormais ».

Rachida Dati est maire LR du 7ème arrondissement.

A noter que chez nos voisins belges, les librairies restent ouvertes car le livre y est considéré comme un bien «essentiel»

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