julien aubert 2020 tetiere

Tribune de Julien Aubert pour voter « non » au référendum-trompeur sur l’écologie

« Chers Compagnons,

L’annonce faite par Emmanuel Macron d’un référendum pour le sortir du guêpier dans lequel il s’est lui-même placé vis-à-vis de la convention citoyenne démontre qu’il manque totalement de hauteur de vue.

Une constitution n’est pas faite pour graver dans le marbre une politique, mais déterminer les règles qui permettent de la définir. L’Union européenne qui a fixé, qu’il vente ou qu’il pleuve, sa politique économique de libre-concurrence dans le marbre des traités en sait quelque chose. Cette réponse politique est d’une pauvreté intellectuelle lamentable. Pourquoi ne pas mettre la lutte contre la pauvreté et la faim dans le monde pendant qu’on y est ?

D’autant que ce sera un vrai nid à contentieux. Grâce à cette mesure, Les Républicains pourraient ainsi déferrer la fermeture des centrales nucléaires devant le Conseil constitutionnel puisqu’elles permettent de réduire le CO2… Voilà qui renforcerait encore le pouvoir des juges ».


« Scrutins de communication »

« Au plan du calendrier, cette opération me laisse songeur. Nous n’arrivons pas à organiser les élections déjà prévues et Emmanuel Macron rajoute des scrutins de communication ! On a commencé en fausse démocratie participative, on termine en farce référendaire.

Soit ce faux référendum qui n’a pas d’utilité sera boudé en participation et sera un échec. Soit les Français en profitent pour répondre non à Emmanuel Macron et cette politique de communication permanente, et le champion de la Terre aura rendu un bien mauvais service à sa cause…

Par conséquent, je voterai NON à la question référendaire d’Emmanuel Macron : inscrire le réchauffement climatique dans la constitution est inutile, juridiquement un nid contentieux, et un artifice de communication qui nous détourne des vrais enjeux. »

Avec toute mon amitié, Julien Aubert Président d’Oser la France
Député Les Républicains de Vaucluse Conseiller Régional – Région Sud

Un commentaire

  1. Aux Québécois, Écossais ou autres (les Corses peut-être) il a pu être demandé par scrutin s’ils étaient POUR ou CONTRE l’indépendance. Opérer un choix dans une alternative : OUI ou NON ?

    Eh bien que diriez-vous d’une consultation nationale de ce type pour – ou plutôt contre − MACROTTUS : la corde ou le peloton ?
    Oups, on va me censurer !…
    Mais comme c’est bon de rêver !

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