les talibans a oslo pour parler du droit des femmes

(MàJ) Quand la représentante américaine porte un hijab pour discuter avec des talibans en Norvège

Certaines photos sont plus parlantes que tous les discours de la soumission de l’occident à l’islamisme. Voyez cette représentante américaine arborer un hijab pour parler avec les talibans en Norvège :

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Quand les talibans sont invités à Oslo par les occidentaux pour discuter du droit des femmes

La délégation du ministre taliban des affaires étrangères, Amir Khan Mutaqqi passe, à partir du 23 janvier 2022, 3 jours à Oslo. Il y parlera avec plusieurs dirigeants occidentaux. Et ceux-ci viennent des Etats-Unis, de France, du Royaume-Uni, d’Allemagne, d’Italie et de l’Union européenne. Pour ces pays, pas question de reconnaitre le gouvernement taliban, dont le ministre français Jean-Yves Le Drian espérait qu’il serait « inclusif ».

Le menu de ses discussions? La situation humanitaire dramatique d’un peuple dont 60% crève de faim. En effet, depuis Août 2021, les ONG sont pour la plupart parties après l’arrivée des talibans, les récoltes sont très mauvaises, et pour corser le tout, la monnaie afghane a perdu un quart de sa valeur.

« On ne peut pas continuer à distribuer de l’aide en contournant les talibans. Si on veut qu’elle soit efficace, il faut bien impliquer le gouvernement d’une manière ou d’une autre »

Kai Eide, ex-représentant de l’ONU en Afghanistan (AFP).

Qu’on parle de la famine, certes, mais, parmi les tables rondes prévues, il y a aussi, les droits humains et de l’éducation des filles et des femmes. Non, vous ne rêvez pas.


Naïveté des occidentaux

Une ancienne ministre afghane de l’énergie exilée en Norvège n’est pas dupe de l’issue des discussions: « Si vous regardez ce qui s’est passé dans les discussions des trois dernières années, les talibans obtiennent toujours ce qu’ils réclament de la communauté internationale et du peuple afghan mais ils n’ont pas fait un seul pas de leur côté ».

Ce vaudeville diplomatique rappelle l’épisode celui d’avril 2017, lors duquel l’Arabie saoudite était admise à la Commission des droits des femmes de l’ONU. On le voit bien, le féminisme est décidément soluble dans les pétrodollars!

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