Le naufrage économique de Macron (2023)

Le naufrage économique de Macron en quelques chiffres

Les années de présidence d’Emmanuel Macron s’apparentent de plus en plus à un naufrage de l’économie de la France, naufrage qu’il a accéléré. Le « Mozart de la finance » a beau mettre en musique la réussite de quelques start-ups françaises et un chiffre du chômage (à 7,2%) certes en baisse, mais éloigné des standards des autres pays développés, personne n’est dupe de son (dépôt) de bilan.


Déficits et fiscalité records et pauvreté en hausse

Indicateur économique essentiel, le déficit commercial bat d’année en année des records, s’établissant à plus de 160 milliards d’euros. La compétitivité de la France s’effiloche. Les parts de marché de l’économie française dans le Monde ont baissé de 5 à 2,5% dans les années 2000. Dans la Zone Euro, elle sont passées de 17% à 12,4%.

Nous ne sommes désormais la septième puissance économique du monde, avec un PIB (produit intérieur brut) par habitant qui nous situe au 26ème position. Alors que nous étions au coude-à-coude dans ce domaine avec l’Allemagne au début des années 80, à présent c’est un déficit de 15% de richesse produite vis-à-vis de nos voisins Outre-Rhin.

La pauvreté, dans le pays où il suffit, selon le président Emmanuel Macron de traverser la rue pour trouver un travail, frappe désormais plus de 9 millions de Français. Nous étions déjà étouffés par les dépenses sociales (34% du PIB), les dépenses publiques (57% du PIB) mais avec le « Quoi qu’il en coûte » du Covid-19, Emmanuel Macron a encore étouffé un peu plus les marges de manœuvres de l’Etat.

Avec la fin des aides de l’Etat du « Quoi qu’il en coûte », Emmanuel Macron a connu l’année dernière son record de faillites d’entreprises et la Guerre en Ukraine n’arrange pas les choses.

Et le niveau de prélèvements obligatoires, qui s’établit à 47%, finit par décourager les derniers audacieux qui voudraient réussir en France.

Nous étions une puissance agricole, désormais, la France est rétrogradée en 20 ans de la 2ème à la 5ème place des exportateurs agricoles. En cela, nous importons une grande partie de nos denrées alimentaires, comme par exemple 29% de notre viande, 60% de nos fruits et 40% de nos légumes.


Inflation et perspectives négatives

Avec une inflation record depuis juin 1985 à 6,2% sur an (chiffre INSEE), les français se serrent la ceinture dans leurs achats du quotidien avec une inflation alimentaire de 14,5% au mois de février 2023, et qui n’est pas prête de redescendre. La croissance elle, est « miraculeusement » tout juste positive, à 0,1% au quatrième trimestre 2022.
Des chiffres inquiétants quand on sait que la moitié du PIB est nourrie par la consommation des ménages. Et qui projet une ombre très négative sur toute l’économie, puisque l’inflation sera répercutée au consommateur.

Que dire de la dette publique de l’État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale? Alors que les taux d’intérêt des obligations d’Etat qui remontent au niveau de janvier 2012 (à plus de 3%), elle bat des records, puisqu’elle vient de passer la barre des 3000 milliards d’euros.

Englué dans une deuxième réforme des retraites qu’il se fait « dicter » par ses alliés de circonstance de la Droite, le Président de la République n’est même plus en mesure de garantir l’équilibre du régime général à l’horizon 2030. De Président réformateur de la France, Emmanuel Macron s’est mué en Président réformateur de lui-même, tentant de réparer toutes les erreurs de son premier mandat.

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