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Déjà en campagne, Macron est en roue libre sur la dépense publique

Emmanuel Macron à l’approche de l’élection présidentielle, s’est assis sur la règle des 3% de déficit budgétaire pour pouvoir arroser de dépense publique à tout va ces dernières semaines dans l’espoir de pouvoir se maintenir au pouvoir.


Des milliards à gogos

Que ce soit à Marseille, où il a dévoilé un plan de 1,5 milliard d’euros, face aux agriculteurs victimes du gel, avec un chèque de 600 millions d’euros par an, devant les policiers, où il a promis 500 millions d’euros, ou encore des dispositifs comme le chèque énergie pour les bas revenus (une enveloppe de 600 millions d’euros) la « prime rénov », chiffré à 2 milliards d’euros, l’augmentation du remboursement des médicaments, visiblement tout est bon pour gratter quelques voix.
Et bientôt, le candidat des jeunes (il a gagné 5 points auprès de cette clientèle électorale dans le dernier baromètre Ifop) va leur présenter un plan qui est censé les emmener en 2030 vers le prospérité. Le Mozart de la finance est devenu le Boulez (et au pied, s’il vous plait) de la dépense. Un adepte de l’aléatoire.


Le « quoi qu’il en coûte » en guise de campagne

Avec un projet de budget 2022 qui devrait frôler les 5% de déficit, le quinquennat de Macron ressemble à un jeu de bonimenteurs où les investissements d’avenir sont la dette d’aujourd’hui et les impôts de demain. Tandis que le déficit commercial du pays bat des records en Europe*, à bord du vaisseau France, l’argent coule à flots.

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