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33 millions de portables traqués secrètement par l’Agence de santé canadienne pour 5 ans au nom du Covid

33 des 38 millions de téléphones portables des canadiens ont été, depuis avril 2020, surveillés secrètement par l’agence de santé canadienne, qui a reconnu les faits il y a une semaine après des révélations de des bloggeurs d’Ottawa spécialisés dans les libertés publiques. L’Agence a acheté des données de localisation à Telus, l’un des plus gros opérateurs du pays, jusqu’en octobre 2021, et rallongé juste avant ces révélations pour une durée totale de 5 ans (officiellement pour prévenir d’autres infections de masse).
S’ils ont agit de la sorte, c’était au nom de l’intérêt supérieur de la santé physique et mentale de leurs concitoyens:

« En raison de l’urgence de la pandémie, l’Agence a collecté et utilisé des données de mobilité telles que les données de localisation des tours cellulaires tout au long de la réponse COVID-19. C’était pour aider à comprendre les liens possibles entre les mouvements des populations au Canada et la COVID ».

Mark Johnson, de l’agence de santé canadienne

Pour tenter d’étouffer la polémique, l’agence canadienne de santé a expliqué que les données n’étaient pas nominatives, et donc ne pouvait s’apparenter à des « mouchards ». Voyons ce qu’en pense les principaux intéressés eux-mêmes. Des défenseurs de la liberté publique montent au créneau, comme David Lyon:

« Des preuves proviennent de nombreuses sources, de pays du monde entier, que ce qui était considéré comme une énorme augmentation de la surveillance – après le 11 septembre – est maintenant complètement éclipsé par la surveillance pandémique »,

David Lyon, auteur de « Pandemic Surveillance » et ancien directeur du Centre d’études de surveillance de l’Université Queen’s en Ontario (Crumpe)

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