Violences entre détenus: tabassé parce qu’il n’a pas respecté le Ramadan!

La prison de Mailloles à Perpignan est une des prisons où la surpopulation carcérale est la plus forte en France : 345 détenus pour 120 places réelles.
En quelques jours, 4 détenus ont du rejoindre le quartier disciplinaire pour avoir refusé de regagner leur cellule et avoir menacé de mort la surveillante. Un autre détenu a du se faire recoudre la joue suite à une douche commune qui a mal tournée. Et un dernier s’est retrouvé à l’hôpital quasiment inconscient parce qu’il n’avait pas respecté le jeûne imposé par le Ramadan.


Une agression par jour

Ces altercations entre détenus sont devenues monnaie courante (une par jour en moyenne à Perpignan) signale le  le syndicat UFAP Unsa Justice qui alerte régulièrement la Direction de la prison sur les conditions inhumaines d’incarcération des détenus allant jusqu’à 4 détenus par cellule dont 2 dorment à même le sol…

On connait le lien direct entre la forte promiscuité carcérale et les tensions observées à la fois entre les codétenus mais aussi entre les détenus et les surveillants. Lors de sa campagne électorale de 2017, Emmanuel Macron avait promis la construction de 15.000 places de prison supplémentaires. Où sont-elles? Encore une fois, c’est une promesse non tenue!


Un personnel sous tension

Que s’est-il vraiment passé dans la prison de Marseille où la sécurité d’Yvan Colonna n’a pas été assurée alors qu’il avait le statut de détenu particulièrement signalé! Au delà des conditions de détention, le personnel est comme à l’hôpital, en sous effectif permanent et lui même sous tension.

Même lorsque les prisons sont équipées de filets anti-projection (comme c’est le cas à Perpignan), des objets de toute nature sont régulièrement envoyés par drones par leurs acolytes libres de la ville (téléphones, drogue, nourriture, armes…) lesquels sont récupérés dans les zones neutres de la prison grâce à un peu d’escalade et la fabrication d’outils rudimentaires.


L’islam omniprésent en prison

Pour le détenu qui n’a pas respecté à la lettre le jeûne pendant Ramadan, la question sous-jacente qui se pose, c’est celle d’un communautarisme musulman et d’une surreprésentation de l’islam au sein des prisons françaises. Ces détenus, majoritairement français, mais parfois clandestins, font imposer leurs pseudos lois religieuses à des détenus qui auraient pêché dans la pratique de leur foi. Pourquoi 30% de repas « spécial Ramadan » ont été demandés au seins des prisons françaises? Est-ce bien cela la laïcité? Le syndicat affirme que certains prisonniers se privent de manger du porc pour ne pas être frappés!

Le départ précipité de 6.000 détenus pendant la première vague du Covid fut une bulle d’oxygène de courte durée. Aujourd’hui, on compte presque 70 000 prisonniers en France alors que la capacité maximale est de 58 000.

Source: Actu.fr

Un commentaire

  1. l’état français (ou ce qui en reste) n’est même pas foutu de juguler les prisonniers et ne protège plus les incarcérés ! à tel point que l’on peut se demander si un certain type de prisonniers n’est pas là pour justement, par la mort, dégrossir’ la population carcérale, surtout quand elle n’est pas « kouffar » : les victimes sont toujours du même type, les assassins/tourmenteurs aussi……

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