Diagnostiqué à l’âge de 3 ans d’une hypertrophie du myocarde, Baptiste avait l’interdiction formelle de pratiquer la course à pied et l’endurance pour risque d’arrêt cardiaque.
« Maman, il me force à courir »
La mère de famille, alertée par son fils lorsqu’il était en sixième au collège François-Mugnier de Bons-en-Chablais (Haute Savoie): « maman, il me force à courir », fit un esclandre pour expliquer, une fois de plus, le problème cardiaque de son fils. D’ailleurs, tout le monde connaissait l’état de santé de Baptiste qui dû rester à son domicile de mars à juin 2020 en raison du Covid.
« Je l’ai fait courir progressivement »
En cinquième, changement de professeur d’EPS… Bien qu’il soit indiqué en caractère rouge « DISPENSÉ » sur la case EPS de son carnet de liaison », le professeur d’EPS a jugé bon de « le faire courir progressivement ». La suite sera tragique.
Le jeune Baptiste s’écroulera sur la piste et décèdera le lendemain, le 2 décembre 2020.
Deux ans après ce drame, le professeur d’EPS a été reclassé dans un bureau, mais la maman, elle, a perdu, son fils, son mari, son travail… Désormais, elle se bat pour que les élèves dispensés de sport ne soient pas obligés d’assister au cours d’EPS par tous les temps en plus d’être mis sur le banc de touche physiquement et psychologiquement.
En effet, aujourd’hui, la présentation d’un certificat médical attestant l’inaptitude physique d’un élève n’entraîne pas par principe une autorisation d’absence aux cours d’EPS. Suite au témoignage de ce jour de la maman du jeune Lucas pour harcèlement scolaire homophobe, on se demande à quel moment l’Education Nationale écoutera-t-elle les familles avant un drame.
La Droite au cœur 
Inadmissible en effet
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