Ensauvagement: ce mot de Darmanin qui ne passe pas du tout chez certains LREM

En prononçant le mot « ensauvagement », dans les colonnes du Figaro le 24 juillet 2020, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a d’ores et déjà mis à jour les différences irréconciliables au sein de la majorité sur le diagnostic de la violence dans la société française. Le ministre était alors sommé de s’exprimer sur l’expression du président Macron parlant d »incivilités » concernant la série de meurtres et de violences contre un conducteur de bus, d’un policier ou de la jeune Axelle du mois de juillet.


Les ministres de gauche font sécession

La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, sur Europe 1, le 27 juillet, avait déjà estimée que ce propos « montait les Français les uns contre les autres ».

De son côté, le ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti, « n’est pas à l’aise avec ce terme et ne l’aurait pas choisi » et considère que l’insécurité est « la compagne des gens les plus modestes ». Car c’est bien connu, les gens qui ont des signes extérieurs de richesse sont prémunis de violence, surtout quand elle est gratuite.


Pas sûr que tous ces LREM passent leur vacances ensemble

Hier c’était au tour de Sacha Houlié, député LREM, de s’attaquer, dans une interview au Point, à l’expression du responsable de la Place Beauveau.

« Quand on travaille à la réconciliation, il ne faut pas avoir des mots vexatoires, des mots qui accroissent le sentiment que rien n’est fait ou que ce qui est fait est insuffisant. La sémantique est aussi importante que l’action » (Sacha Houlié, interrogé par Le Point)

L’ancien député LREM, Aurélien Taché, assimile Gérald Darmanin à l’extrême droite, quand le fondateur de Mediapart Edwy Plenel lui le comparait le 2 août dernier à René Bousquet: « A méditer par Gérald Darmanin actuel ministre de l’Intérieur. René Bousquet était un préfet qui se disait républicain et qui n’était pas fasciste. La catastrophe naît d’une accoutumance au pire« 


La réponse « indirecte » de Darmanin

Le jour où est parue l’interview du Figaro, Gérald Darmanin avait préparé une riposte aux attaques venant de la gauche:

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