Sibeth Ndiaye: « Je ne saurais pas expliquer à mes enfants s’il est normal ou pas de jeter des pierres sur les forces de l’ordre »

Invitée hier, jour de la fête de la musique, dans l’émission : «  dimanche en politique » sur France 3, Sibeth Nidaye s’est exprimée sur le futur remaniement gouvernemental. Elle a par ailleurs lâché une petite phrase dont elle seule a le secret : « Je ne saurais pas expliquer à mes enfants s’il est normal ou pas de jeter des pierres sur les forces de l’ordre » ce qui a immédiatement retenue la colère légitime des policiers.


Qui soutient vraiment la police?

Ce n’est pas le cas de Sibeth Ndiaye, porte parole de gouvernement, qui, au lieu de défendre la police, comme le veut sa fonction, les stigmatise allègrement.

Rappelons le contexte de cette phrase, c’est au moment où le journaliste Francis Letellier revient sur l’arrestation musclée d’une infirmière en marge d’une manifestation à Paris le mardi 16 juin 2020. Elle venait alors de jeter des projectiles sur les forces de l’ordre et de leur adresser des doigts d’honneur. Voici la réponse complète de Sibeth Ndiaye :

« Moi, je comprends évidemment l’émotion qu’a suscitée l’image qu’on a vu de son arrestation. Mais en même temps, je ne saurais pas expliquer à mes enfants, par exemple, s’il est normal, ou pas, de jeter des pierres sur les forces de l’ordre »

Cette infirmière, Farida, âgé de 50 ans, sera jugée le 25 septembre prochain au tribunal de Paris, elle encourt trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Elle même a déposé plainte à l’IGPN pour son arrestation brutale.

La réaction des policiers ne s’est pas fait attendre :


Pour Sibeth Ndiaye, le remaniement est nécessaire

Le choix relève bien évidemment du Président de la République. Elle défend Christophe Castaner qui n’aurait pas démériter selon ses propos. Cette nouvelle saillie démontre que l’inversion des valeurs est à l’oeuvre au plus haut sommet de l’Etat et que le dogme selon lequel « l’émotion est supérieure aux règles juridiques » est beaucoup plus profond que les français ne peuvent le penser.

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