Le naufrage des membres du gouvernement au second tour des municipales

Le second tour des élections municipales, (même si la victoire d’Edouard Philippe au Havre face un candidat sans envergure nationale permet à la République en marche de sauver les apparences), a été un fiasco complet pour les membres du gouvernement et autres hérauts de la Macronie engagés sur des listes LREM.


Schiappa, Attal et Pannier-Runacher sombrent

On se souvient que Jean-Baptiste Djebbari, le ministre des Transports avait été éliminé dès le premier tour à Limoges.

Ce dimanche, la défaite la plus cinglante concerne Marlène Schiappa, ancienne adjointe au maire et conseillère communautaire du Mans (Sarthe), et deuxième sur la liste La République en marche (LREM) dans le 14e arrondissement de Paris, qui n’aura pas de siège au Conseil d’arrondissement. (Le Nouvel Obs) avec 8,6% des suffrages exprimés. Sans doute a-t-elle été victime de « Touche pas à mon vote »?

Dans le 16e arrondissement de Paris, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’état auprès de Bruno Le Maire, et septième sur la liste LREM, aura du temps pour parfaire ses tables de multiplication. Elle est battue (23,8%) par Francis Szpiner pour les Républicains (76,2%).


Pour Buzyn, un bilan « nul » à tous points de vue

Pour plusieurs figures macronistes la situation est identique : ni Agnès Buzyn (ni d’ailleurs Cédric Villani) ne deviennent même conseillers de Paris.
Une claque énorme pour celle qui se disait la candidate de Macron, qui rassemble seulement 13% des suffrages dans le 17ème arrondissement!

Enfin, nouvelle déconvenue pour l’exécutif avec le monsieur jeunes du gouvernement, Gabriel Attal, qui devra attendre encore avant de diriger un exécutif. Deuxième sur la liste LREM à Vanves, dans les Hauts-de-Seine, il termine seulement troisième avec un score lamentable de 19,9%, relégué loin derrière le maire UDI sortant Bernard Gaducheau (53,3%) et les écologistes d’EELV (26,8%).


La statue de Castaner dans son fief déboulonnée

Autre défaite hautement symbolique, cette fois-ci pour le ministre de l’intérieur, à Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence, une ville dont il a été le maire sous l’étiquette PS de 2001 à 2017, c’est la droite qui l’emporte, avec David Géhant, qui l’a emporté avec 53,18%. Une défaite qui j’espère pour lui, ne lui a pas causé trop « d’émotion ».
C’est aussi le cas dans la ville qu’a dirigé longtemps Jean-Yves Le Drian, le ministre des Armées, Lorient, dans le Morbihan, qui bascule à droite après 50 ans de socialisme avec une victoire de Fabrice Loher avec 35,34% des suffrages, devant un candidat écologiste.

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