Il y a un an, la Lituanie, membre de l’Union européenne depuis 2004, subissait une vague inédite de migrants en provenance du Moyen-Orient (Afghanistan, Irak, etc.) et d’Afrique subsaharienne qui passaient par la frontière du Biélorussie.
Depuis, le Gouvernement lituanien a durci considérablement sa législation en matière de droit d’asile. Elle comporte le raccompagnement à la frontière les illégaux qui seraient présents sur le territoire. La ministre de l’intérieur Agnė Bilotaitė a exposé de cette manière très nette cette doctrine nouvelle: « son pays ne laissera pas entrer un seul migrant ». Et ce au nom, de la « menace » que cette immigration fait peser sur l’identité de ce petit pays balte de 2,7 millions d’habitants qui a connu l’URSS jusqu’en 1991.
Une sanction de l’Europe
Cette position a valu à son pays une remontrance de l’Union européenne et d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne qui indiquent tous deux que la Lituanie est hors de la législation. De son côté, Amnesty international dénonce un « racisme institutionnalisé » dans le pays. La réaction d’Agnė Bilotaitė n’a pas tardé:
Et vous, comment jugez-vous la position de la Lituanie ? On attend vos avis dans les commentaires.
Bravo à la Lituanie !
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