Macron, champion européen de l'endettement (+16,3% entre 2019 et 2022)

Macron, champion européen de l’endettement (+16,3% entre 2019 et 2022)

Vous avez peut-être eu le difficile privilège de discuter avec des gens qui ont voté Emmanuel Macron et qui défendent la gabegie d’argent public à laquelle il nous a accoutumé, par paliers successifs.
Alors, ne laissez plus passer cette affirmation erronée que j’ai moi même entendu à de nombreuses reprises au cours de l’année écoulée:

« Non, tous les pays européens n’ont pas fait moins bien que nous sur la gestion Covid ».

C’est même l’inverse: Emmanuel Macron, au nom du « Quoi qu’il en coûte », est le dirigeant qui a creusé le plus l’écart entre le PIB et sa dette publique. 600 milliards d’euros de dette et un plan de relance européen pour lequel la France n’était pas en position de force, très exactement.


La France affiche la plus forte progression de son endettement

La France est devenue le pays « contributeur net » le plus important de la dette de tous pays de la Zone Euro: 2.800 milliards d’euros de dette, soit 24,2% de l’ensemble. Elle a doublé au passage l’Italie (22,9%), et ce décollage va avoir des conséquences en boule de neige. L’augmentation de la dette en 3 ans sous Emmanuel Macron est de 16,3%!

Infographie : Laurent Guibert, Nice.

Avec une hausse des taux d’intérêt de 0 à 3% en octobre 2022, la France va devoir rembourser les intérêts de la dette à hauteur du chiffre astronomique de 87 milliards d’euros en 2023, soit 58% de plus qu’en 2022 (58%, rendez-vous compte!). Et cela aura un effet sur la perte de croissance.


Le PIB recule, la dette publique décolle

Comme l’expliquait l’économiste Marc Touati dans son baromètre de la situation économique de la France et du Monde, à mesure que la dette publique française augmente, la croissance du Produit Intérieur Brut par habitant (PIB français) se ralentit. Sur ce graphique, on voit que les courbes se sont croisées.

Ceci étant la confirmation que les choix du chéquier (tout en parlant en juin 2022 du côté de Bruno Le maire, de cote d’alerte des finances publiques) nous prépare des lendemain difficiles. Voulons-nous devenir la Grèce qui vend ses infrastructures portuaires du Pirée aux Chinois, ou bien vivre sur le modèle argentin? Alors, continuons sur la même lancée.

Laisser un commentaire