Le seul tort de Philippe Mathot, 72 ans? Avoir demandé à des jeunes (14, 17 et 18 ans) stationnant devant chez lui de faire moins de bruit. Cela s’est déroulé à Vieux-Condé (commune de ville de 10.000 habitants), dans la nuit du mercredi 5 juillet 2023 vers 23 heures.
Le septuagénaire a été agressé sauvagement devant son domicile, notamment par une des trois racailles, à coups de pied et de poing, et il est décédé quelques jours plus tard, mardi 11 juillet, des suites de ses blessures.
Le principal suspect du meurtre a 17 ans
Le principal suspect de la mort du retraité, âgé de 17 ans, placé en détention provisoire, est désormais visé par une mise en examen qui devrait évoluer de « tentative d’homicide » à « homicide volontaire » du fait de la mort de la victime. Il devrait être présenté à un juge prochainement.
Les deux autres protagonistes de ce drame épouvantable ont été mis en examen, eux, pour « non-empêchement de commettre un crime ou un délit et non-assistance à personne en danger ».
Tué gratuitement, Philippe Mathot n’aura pas sa minute de silence à l’Assemblée, ni ne fera les gros titres de la presse, contrairement à Nahel Merzouk… Les français ont pourtant des yeux pour voir et des oreilles pour entendre la réalité de la situation du pays pourrie par la « décivilisation » chère au Président de la République, contre laquelle il n’agit pas réellement. Laurent Lemasson explique dans le Figaro que sans changement de la mentalité beaucoup trop laxiste de ceux qui exécutent la Justice, cette déshumanisation n’a aucune raison de s’arrêter.
Pour arrêter le cours de l’ensauvagement et de la décivilisation, il faut que la justice redevienne efficace. Tant qu’on ne pensera pas à nouveau, en voyant un délinquant arrêté par la police : « Il va avoir de gros problèmes », tout le reste sera vain.
Laurent Lemasson (Le Figaro, 12/07/2023)
La Droite au cœur 
Vision tout à fait pertinente. Il faudrait que la presse « traditionnelle » relaie ce genre de propos, ce qui n’est malheureusement plus possible puisqu’elle est subventionnée, donc muselée.
Dommage qu’il n’y ait pas eu de relecture….
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