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Le quotidien des policiers d’Aulnay-sous-Bois: «Bande de fils de pute, on va vous tuer!»

Ce n’était pas un vendredi sain. Vendredi 15 avril vers 18h45, un équipage de policiers d’Aulnay-sous-Bois ont été victimes de violences au sein de la cité des 3000. C’est après un refus d’obtempérer d’un homme à scooter que s’est déclenchée une course poursuite qui a dégénérée.


180 tirs de ripostes des forces de police et de gendarmerie

Pris à parti par une centaine d’individus, les fonctionnaires ont du tirer à 180 reprises (LBD et grenades) sur une foule hostile pour se dégager. Les renforts (une quarantaine de CRS postés à Sevran) sont arrivés plus tard pour sécuriser le périmètre.

« C’était hyper tendu. On a dû reculer car on n’avait plus de munitions et on n’était pas assez nombreux. »

Des policiers d’Aulnay-sous-Bois

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ils ont reçu des boules de pétanques sur leurs véhicules et subi des tirs de mortiers d’artifice et de cocktail Molotov. Mais la violence s’est poursuivie tard dans la nuit (2 heures du matin).


Les policiers d’Aulnay-sous-Bois en sous-effectif

Au total, le bilan est miraculeusement limité. Seul un fonctionnaire a été blessé à la jambe, et plusieurs véhicules de police endommagés. Deux personnes ont pu être interpellées et mises en examen pour violence sur agent de la force publique et guet-apens.

Le syndicat SGP police demande des renforts de police d’urgence dans ce secteur, où on dénombre 7 policiers pour 135.000 habitants. Ils demandent 300 policiers en renfort.

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