Emmanuel Pellerin, un pied dans la coke, un autre à l'Assemblée Nationale

(MàJ) Emmanuel Pellerin, un pied dans la coke, un autre à l’Assemblée Nationale

Mise à jour du 26/01/2023: Le parquet de Nanterre annonce jeudi 26 janvier une nouvelle enquête sur le député Emmanuel Pellerin (groupe Renaissance). Cette enquête préliminaire est ouverte pour "usage de produits stupéfiants" (…) "à la suite d'éléments nouveaux communiqués au mois de décembre et de ceux révélés mercredi par Mediapart" (France Info) 
Le député Renaissance Emmanuel Pellerin se met «en retrait» du groupe macroniste à l’Assemblée et du parti de Macron après les révélations de Mediapart et l’ouverture d’une enquête pour usage de cocaïne. Le parlementaire dit sa « honte » et promet de soigner sa dépendance. (Information de Nils Wilcke)

Article du 25/01/2023: Le Député Renaissance de la 9ème circonscription des Hauts-de-Seine (92), Emmanuel Pellerin, avocat, a reconnu avoir consommé de la cocaïne avant et après son élection à l’Assemblée Nationale en Juin 2022 (selon une information de Mediapart [Payant] publiée ce jour). Il confirme que c’est illégal et que:

« J’ai repris de la drogue le week-end où on a fêté mon investiture au mois de juillet et après c’était terminé »

Le député Renaissance Emmanuel Pellerin, interrogé par Mediapart, repris par Le parisien

Emmanuel Pellerin montre des produits stupéfiants à son fils âgé de… 11 ans

À l’origine de cette enquête judiciaire, c’est le fils d’Emmanuel Pellerin qui a révélé à sa psychologue que son père lui avait montré des produits stupéfiants au mois de juillet 2022. La professionnelle avait alors transmis une « information préoccupante » pour ce mineur. En septembre, le Parquet de Nanterre s’était refusé à enquêter.

Encore une fois, l’impunité totale quand on touche à un représentant du pouvoir!

Flash-back: On avait tous la larme à l’œil quand notre valeureux président Emmanuel Macron, dont on a appris entre-temps que le meilleur ami Laurent Bigorgne, est mêlé à au moins une affaire de stupéfiant évoquait en 2021 « La mère des batailles », pour éradiquer les trafics de stupéfiants. La politique répressive de la France à l’égard des drogues, c’est comme les OQTF: toujours plus d’argent et des résultats accablants (le budget pour la lutte anti drogue a doublé entre 2012 et 2018 et les mineurs consomment deux fois de cannabis que dans les autres pays européens).


La réaction du parti Renaissance

« Si les faits sont avérés, ils portent gravement atteinte à l’image du Parlement mais aussi du parti dont il est adhérent (…) Ils sont aussi contraires en tout point aux valeurs que défend Renaissance » et « nous en tirerons toutes les conséquences lors du bureau exécutif qui se réunira ce lundi, et où Stéphane Séjourné proposera son exclusion immédiate »

Loïc Signor, porte-parole de Renaissance.

Point juridique: Rappelons que l‘usage de stupéfiants est un délit.
Il peut être sanctionné par le paiement d’une amende forfaitaire d’un montant de 200 €. L’amende forfaitaire payée est inscrite au casier judiciaire.


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