Le 24 mars, Bruno Le Maire annonçait un plan de soutien de 7 milliards d’euros pour Air France dont l’état possède environ 14%. Il faut préciser que l’activité du groupe Air France KLM avait baissé 80 à 90% ces dernières semaines et que l’ensemble du secteur de l’aérien est à l’arrêt. L’ancien candidat à la primaire de la droite (comme cela parait loin) prévenait déjà que des contreparties importantes seraient demandées. avait même évoqué l’idée que ce n’était pas « un chèque en blanc » Et bien, on a eu un aperçu des exigences de monsieur Le Maire.
Dans le but de réduire de 50% ses émissions de CO2 à l’horizon 2024, le groupe Air France ne pourra plus, selon le grand manitou de Bercy, vendre de billets d’avions pour des trajets qui peuvent s’effectuer en train en moins de 2h30 :
« L’avion ne doit plus être un moyen de faire en 1h00 ou 1h15 des transports qui pourraient se faire à moindre coût de CO2 par train en 2h00 ou 2h30. Ce doit être la règle et nous la ferons respecter », a encore prévenu le locataire de Bercy ». Bruno Le Maire (Les Echos)
C’est, pour parler clairement, interdire de liaison quasiment toutes les grandes villes au départ de Paris : Rennes, Nantes, Bordeaux et Lyon et dérouler un tapis rouge aux compagnies concurrentes.
« La crise est historique, elle va être longue et difficile, je veux que les entrepreneurs sachent que l’Etat sera à leurs côtés »
A leur côtés, certes, mais à deux heures de distance, tout de même ! Avec un système ferroviaire régulièrement en grève comme peut l’être le système français, il est sûr que l’injonction de Bruno Le Maire va ravir tous ceux qui, se croyant déconfiné, vont se retrouver cloués au sol. On attend encore la réaction de la direction d’Air France dans lequel l’Etat est minoritaire.
La Droite au cœur 
Un Enarque cela ne pense plus des que cela rentre dans la fabrique à idiot , je parle de l’ENA bien évidemment. Lemaire c’est l’idiot de service supplémentaire .
MARYLINE GAULBAIRE
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